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Vernissage : "Prisonniers politiques", Hossein Hajizadeh Siboni (Iran)
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"name": "Vernissage : \"Prisonniers politiques\", Hossein Hajizadeh Siboni (Iran)" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Vernissage-Prisonniers-politiques-Hossein-Hajizadeh-Siboni-Iran.html \n\nLe Dissident Club vous invite au vernissage de l\u2019exposition \"Prisonniers Politiques\", en pr\u00e9sence de Hossein Hajizadeh Siboni, artiste iranien exil\u00e9 en France depuis 2018. \n\nAu programme : \n\n\u2013 Discussion sur l'actualit\u00e9 de l'Iran avec Hossein Hajizadeh Siboni (artiste), Mahtab Ghorbani (po\u00e9tesse, \u00e9crivaine) et Hura Mirshekari (chanteuse). \n\n\u2013 Performance de Hura Mirshekari, chanteuse iranienne. \n\n\u2013 Performance po\u00e9tique de Mahtab Ghorbani, po\u00e9tesse et \u00e9crivaine iranienne. \n\nEntr\u00e9e libre \n\nProjet de l'exposition \n\n\"Prisonniers Politiques\" (2020-2022) \n\nDans ce projet, j'ai essay\u00e9 de d\u00e9crire la douleur et la souffrance de certains militants des droits de l'Homme qui se trouvent dans les prisons iraniennes, j\u2019ai essay\u00e9 de montrer que la prison devrait \u00eatre un lieu pour les criminels qui violent les droits d'autrui et les contrats sociaux. \n\nDans les gouvernements dictatoriaux, le prison devient toujours un lieu de punition pour les intellectuels qui luttent pour les droits de l'homme, les droits des enfants, l'\u00e9galit\u00e9 entre les hommes et les femmes et la paix dans le monde. J'ai l'intention de montrer ces sc\u00e8nes tragiques dans les histoires de ces personnages en prenant les \u00e9l\u00e9ments parfois comiques et parfois dramatiques. \n\n(Ce projet a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9 avec l'aide et le soutien de l'artiste visuel Duaa qishta.) \n\nL'artiste \n\nHossein Hajizadeh Siboni est n\u00e9 en 1989 \u00e0 Gilan, en Iran. \u00c9crivain et plasticien, il a grandi avec sa famille dans une cabane en plastique isol\u00e9e dans une for\u00eat pr\u00e8s de Gilan, sans acc\u00e8s \u00e0 l'\u00e9cole. Son premier contact avec l'art a eu lieu \u00e0 l'\u00e2ge de six ans, lorsque M. Farhad Mehranfar r\u00e9alise un documentaire sur le mode de vie familial kurde (Me and My Birds). Deux ans apr\u00e8s le documentaire, plusieurs amis du r\u00e9alisateur ont d\u00e9cid\u00e9 d'aider la famille et il a commenc\u00e9 \u00e0 aller \u00e0 l'\u00e9cole, mais au fil des ann\u00e9es la pauvret\u00e9 et le mode de vie diff\u00e9rent de celle de la soci\u00e9t\u00e9 l'ont emp\u00each\u00e9 de poursuivre ses \u00e9tudes. \n\nSes r\u00eaves ont disparu dans la poussi\u00e8re du syst\u00e8me de gouvernement dictatorial. \"J'\u00e9tais un enfant qui travaillait\", dit-il. Dans les rues basses de T\u00e9h\u00e9ran, \u00e9touff\u00e9 par la poussi\u00e8re des ateliers et des usines, il d\u00e9couvre par hasard les \u0153uvres de Jean-Jacques Rousseau et s'int\u00e9resse \u00e0 la philosophie du contrat social et au livre L'\u00c9mile sur l'\u00e9ducation des enfants. Apr\u00e8s avoir lu L'\u00c9mile, il \u00e9tudie s\u00e9rieusement la litt\u00e9rature fran\u00e7aise par lui-m\u00eame. Puis il travaille \u00e0 l'Unit\u00e9 de protection des ressources naturelles de l'arm\u00e9e pendant deux ans. \u00c0 23 ans, il d\u00e9cide de consacrer sa vie \u00e0 lutter pour les droits de l'Homme, en particulier les droits des enfants. \n\nHossein a \u00e9t\u00e9 forc\u00e9 \u00e0 quitter l'Iran en janvier 2016 pour avoir \u00e9crit et critiqu\u00e9 le syst\u00e8me gouvernemental de corruption et d'apartheid. Apr\u00e8s avoir travers\u00e9 huit pays, il est entr\u00e9 en France par la jungle des Balkans en octobre 2018, et \u00e9tudie actuellement la photographie et le cin\u00e9ma en tant qu'\u00e9tudiant invit\u00e9 \u00e0 l'\u00c9cole nationale sup\u00e9rieure des Arts d\u00e9coratifs de Paris. \n\nPlus d'informations sur Facebook \n\nVoir aussi : DISSIDENT club " ,
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Thèmes :
Surveillance, répression, libertés, technopolice
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Cet événement est passé
Mercredi 1er février 2023 à 19h00,
Où ?
The Dissident Club
58 Rue Richer 75009 Paris
Le Dissident Club vous invite au vernissage de l’exposition "Prisonniers Politiques", en présence de Hossein Hajizadeh Siboni, artiste iranien exilé en France depuis 2018.
Au programme :
– Discussion sur l’actualité de l’Iran avec Hossein Hajizadeh Siboni (artiste), Mahtab Ghorbani (poétesse, écrivaine) et Hura Mirshekari (chanteuse).
– Performance de Hura Mirshekari, chanteuse iranienne.
– Performance poétique de Mahtab Ghorbani, poétesse et écrivaine iranienne.
Entrée libre
Projet de l’exposition
"Prisonniers Politiques" (2020-2022)
Dans ce projet, j’ai essayé de décrire la douleur et la souffrance de certains militants des droits de l’Homme qui se trouvent dans les prisons iraniennes, j’ai essayé de montrer que la prison devrait être un lieu pour les criminels qui violent les droits d’autrui et les contrats sociaux.
Dans les gouvernements dictatoriaux, le prison devient toujours un lieu de punition pour les intellectuels qui luttent pour les droits de l’homme, les droits des enfants, l’égalité entre les hommes et les femmes et la paix dans le monde. J’ai l’intention de montrer ces scènes tragiques dans les histoires de ces personnages en prenant les éléments parfois comiques et parfois dramatiques.
(Ce projet a été réalisé avec l’aide et le soutien de l’artiste visuel Duaa qishta.)
L’artiste
Hossein Hajizadeh Siboni est né en 1989 à Gilan, en Iran. Écrivain et plasticien, il a grandi avec sa famille dans une cabane en plastique isolée dans une forêt près de Gilan, sans accès à l’école. Son premier contact avec l’art a eu lieu à l’âge de six ans, lorsque M. Farhad Mehranfar réalise un documentaire sur le mode de vie familial kurde (Me and My Birds). Deux ans après le documentaire, plusieurs amis du réalisateur ont décidé d’aider la famille et il a commencé à aller à l’école, mais au fil des années la pauvreté et le mode de vie différent de celle de la société l’ont empêché de poursuivre ses études.
Ses rêves ont disparu dans la poussière du système de gouvernement dictatorial. "J’étais un enfant qui travaillait", dit-il. Dans les rues basses de Téhéran, étouffé par la poussière des ateliers et des usines, il découvre par hasard les œuvres de Jean-Jacques Rousseau et s’intéresse à la philosophie du contrat social et au livre L’Émile sur l’éducation des enfants. Après avoir lu L’Émile, il étudie sérieusement la littérature française par lui-même. Puis il travaille à l’Unité de protection des ressources naturelles de l’armée pendant deux ans. À 23 ans, il décide de consacrer sa vie à lutter pour les droits de l’Homme, en particulier les droits des enfants.
Hossein a été forcé à quitter l’Iran en janvier 2016 pour avoir écrit et critiqué le système gouvernemental de corruption et d’apartheid. Après avoir traversé huit pays, il est entré en France par la jungle des Balkans en octobre 2018, et étudie actuellement la photographie et le cinéma en tant qu’étudiant invité à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris.
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