Rencontre avec Alice Mortiaux sur "Pourquoi la critique est-elle à court de carburant ?" de Bruno Latour
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"name": "Rencontre avec Alice Mortiaux sur \"La critique est-elle \u00e0 court de carburant ?\" de Bruno Latour" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Rencontre-avec-Alice-Mortiaux-sur-Pourquoi-la-critique-est-elle-a-court-de.html \n\nDans ce texte majeur de 2004, \u00e0 para\u00eetre en fran\u00e7ais, Bruno Latour s'inqui\u00e8te de l'essoufflement de la critique : en se donnant pour t\u00e2che de d\u00e9construire toutes les illusions, elle finit pour nourrir un \u00e9tat de scepticisme g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9 et renforcer ce qu'elle combat. Il propose de repeupler nos mani\u00e8res de penser la puissance des faits, tiss\u00e9s d'activit\u00e9s h\u00e9t\u00e9rog\u00e8nes et d'int\u00e9r\u00eats pluriels. Un plaidoyer th\u00e9orique essentiel \u00e0 l'heure o\u00f9 les pouvoirs r\u00e9actionnaires se r\u00e9clament de la post-v\u00e9rit\u00e9. Didier Debaise explore la puissance politique de cette d\u00e9marche conceptuelle et Alice Mortiaux montre \u00e0 quelles conditions l'activit\u00e9 critique peut se d\u00e9faire de ses effets destructeurs au profit de nouvelles formes de rationalit\u00e9. \n\nNarratrice, artiste plasticienne et chercheuse, Alice Mortiaux termine actuellement une th\u00e8se en Arts et sciences de l'art entre l'Universit\u00e9 Libre de Bruxelles et l'\u00c9cole de Recherche Graphique (Bruxelles). Ses recherches empruntent simultan\u00e9ment deux voies, celle de la philosophie et celle de la fiction, pour explorer un m\u00eame r\u00e9seau d'obsessions et de questions autour de ceux que Bruno Latour nomme les modernes : leurs affects, leurs perspectives, leurs territoires, la mani\u00e8re dont leurs abstractions les fa\u00e7onnent. Dans la partie philosophique de ses recherches, elle explore ces questions en utilisant principalement les outils de Bruno Latour et d'Isabelle Stengers, de Gilles Deleuze et du pragmatisme am\u00e9ricain (W. James, J. Dewey). Dans la partie artistique, elle reprend ces probl\u00e8mes dans leurs implications sensorielles et affectives, en passant par le dessin, l'\u00e9criture et le d\u00e9tournement d'archives pour composer un r\u00e9cit de fiction exp\u00e9rimental. " ,
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Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Lutte pour la protection de l’environnement, écologie
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Le 27 novembre à 19h30,
Où ?
Le Monte en l’Air
2 Rue de la Mare 75020 Paris
Dans ce texte majeur de 2004, à paraître en français, Bruno Latour s’inquiète de l’essoufflement de la critique : en se donnant pour tâche de déconstruire toutes les illusions, elle finit pour nourrir un état de scepticisme généralisé et renforcer ce qu’elle combat. Il propose de repeupler nos manières de penser la puissance des faits, tissés d’activités hétérogènes et d’intérêts pluriels. Un plaidoyer théorique essentiel à l’heure où les pouvoirs réactionnaires se réclament de la post-vérité. Didier Debaise explore la puissance politique de cette démarche conceptuelle et Alice Mortiaux montre à quelles conditions l’activité critique peut se défaire de ses effets destructeurs au profit de nouvelles formes de rationalité.
Narratrice, artiste plasticienne et chercheuse, Alice Mortiaux termine actuellement une thèse en Arts et sciences de l’art entre l’Université Libre de Bruxelles et l’École de Recherche Graphique (Bruxelles). Ses recherches empruntent simultanément deux voies, celle de la philosophie et celle de la fiction, pour explorer un même réseau d’obsessions et de questions autour de ceux que Bruno Latour nomme les modernes : leurs affects, leurs perspectives, leurs territoires, la manière dont leurs abstractions les façonnent. Dans la partie philosophique de ses recherches, elle explore ces questions en utilisant principalement les outils de Bruno Latour et d’Isabelle Stengers, de Gilles Deleuze et du pragmatisme américain (W. James, J. Dewey). Dans la partie artistique, elle reprend ces problèmes dans leurs implications sensorielles et affectives, en passant par le dessin, l’écriture et le détournement d’archives pour composer un récit de fiction expérimental.