Cet événement est passé !
Rencontre : Mayotte département colonie
{
"name": "Mayotte D\u00e9partement Colonie" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Rencontre-Mayotte-departement-colonie.html \n\nLes AMD Paris organisent une rencontre avec R\u00e9mi Carayol, journaliste, auteur de \"Mayotte. D\u00e9partement colonie\" (\u00c9d. La Fabrique, 2024) et de l'article « Mayotte ou les embarras de Paris » (Le Monde diplomatique, f\u00e9vrier 2025). \n\nPr\u00e9sentation de l'\u00e9diteur : \n\nIl y a cinquante ans, la population de l'archipel des Comores \u00e9tait invit\u00e9e \u00e0 se prononcer sur le statut de son territoire. Si trois des quatre \u00eeles vot\u00e8rent massivement pour l'ind\u00e9pendance, Mayotte (Maore), o\u00f9 un courant s\u00e9cessionniste anim\u00e9 par l'\u00e9lite cr\u00e9ole exer\u00e7ait un puissant lobbying, vota contre, tandis qu'\u00e0 Paris l'arm\u00e9e et le « parti colonial » encore tr\u00e8s puissant ne voulaient pas perdre cette position strat\u00e9gique dans l'oc\u00e9an Indien. La France accorda donc l'ind\u00e9pendance aux Comores mais conserva Mayotte, devenue en 2011 le 101e d\u00e9partement fran\u00e7ais \u00e0 l'issue d'un processus unique de « colonisation consentie ». \n\nTout renvoie \u00e0 la colonie sur cette \u00eele : les ghettos de Blancs, la hi\u00e9rarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, la d\u00e9pendance \u00e9conomique envers la « m\u00e9tropole », les d\u00e9faillances des infrastructures mises en lumi\u00e8re par les r\u00e9centes p\u00e9nuries d'eau... Entre des Mahorais reniant leur pass\u00e9 pour \u00eatre « fran\u00e7ais \u00e0 tout prix », dont la d\u00e9rive vers l'extr\u00eame droite semble sans fin, des « m\u00e9tros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l'entre-soi, et des Comoriens devenus « \u00e9trangers » par l'effet d'une politique d'\u00c9tat d\u00e9lib\u00e9r\u00e9e, la violence \u00e0 Mayotte est le r\u00e9sultat d'un double processus de dislocation et de colonisation. \n\nCe livre raconte les principaux \u00e9pisodes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de « Mayotte fran\u00e7aise » et du pr\u00e9sent colonial qui continue de l'animer. " ,
"label": "Ajouter à mon calendrier",
"location": "Les Amarres 24 Quai d'Austerlitz 75013 Paris " ,
"startDate":"2025-05-15",
"startTime":"19:00",
"endDate":"2025-05-15",
"endTime":"19:00",
"timeZone": "Europe/Berlin",
"options": ["Apple", "iCal|Fichier iCal", "Google", "Microsoft365", "Outlook.com", "Yahoo"],
"iCalFileName": "evenement-agenda-militant"
}
Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Cet événement est passé
Jeudi 15 mai à 19h00,
Où ?
Les Amarres
24 Quai d'Austerlitz 75013 Paris
Les AMD Paris organisent une rencontre avec Rémi Carayol, journaliste, auteur de "Mayotte. Département colonie" (Éd. La Fabrique, 2024) et de l’article « Mayotte ou les embarras de Paris » (Le Monde diplomatique, février 2025).
Présentation de l’éditeur :
Il y a cinquante ans, la population de l’archipel des Comores était invitée à se prononcer sur le statut de son territoire. Si trois des quatre îles votèrent massivement pour l’indépendance, Mayotte (Maore), où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, vota contre, tandis qu’à Paris l’armée et le « parti colonial » encore très puissant ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance aux Comores mais conserva Mayotte, devenue en 2011 le 101e département français à l’issue d’un processus unique de « colonisation consentie ».
Tout renvoie à la colonie sur cette île : les ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, la dépendance économique envers la « métropole », les défaillances des infrastructures mises en lumière par les récentes pénuries d’eau... Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens devenus « étrangers » par l’effet d’une politique d’État délibérée, la violence à Mayotte est le résultat d’un double processus de dislocation et de colonisation.
Ce livre raconte les principaux épisodes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de « Mayotte française » et du présent colonial qui continue de l’animer.