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Rassemblement en soutien à Anasse Kazib

Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation

Type d'événement :
Rassemblement

Quand ?
Le 18 juin à 12h30,

Où ?
Porte de Clichy
Avenue de la Porte de Clichy 75017 Paris

#Palestine #Gaza

Le 18 juin prochain, deux militants de RP dont notre porte-parole Anasse Kazib seront jugés pour leur soutien à la Palestine. Un procès politique, pour lequel un rassemblement est appelé à 12h devant le tribunal de Paris, porte de Clichy.

Des États-Unis à l’Allemagne en passant par le Royaume-Uni, la répression des soutiens de la Palestine se poursuit partout dans le monde. En France, le collectif Palestine Vaincra a été dissous, des manifestations féministes sont interdites en raison de la présence d’organisations pro-palestiniennes, et Urgence Palestine est menacé de dissolution.

Dans ce contexte, le 18 juin prochain, deux militants de Révolution Permanente seront jugés pour « apologie du terrorisme », dont son porte-parole, cheminot, militant syndical SUD Rail et ancien candidat à la présidentielle, Anasse Kazib. En avril 2024, ils avaient été convoqués par la police anti-terroriste au même titre que Rima Hassan ou Mathilde Panot.

Le délit d’« apologie du terrorisme » est une spécificité française qui permet de prononcer des peines de prison pour des opinions politiques. Depuis le 7 octobre 2023, cette disposition, contestée jusque-là par la Cour européenne des Droits de l’Homme, est mobilisée pour réprimer des étudiant.es, des militant.es, des élu.es, des dirigeants syndicaux comme Jean-Paul Delescaut de la CGT ou des intellectuel.les.

Poursuivre le porte-parole d’une organisation politique nationale est cependant sans précédent. Il s’agit d’un véritable test pour l’État : s’il aboutit à une condamnation, personne ne sera à l’abri de procédures qui permettent de condamner des opposant.es ou des intellectuel.les critiques, mais aussi de les associer au « terrorisme », de les ficher comme tels ou de les rendre inéligibles.

A l’heure où Macron, Merz et de nombreux dirigeants impérialistes font mine de dénoncer la situation à Gaza, où une nouvelle phase du génocide a débuté, cette répression est révélatrice de l’hypocrisie des gouvernements occidentaux. Face à eux, la solidarité est notre meilleure arme.

Comme le soulignent des personnalités comme Yanis Varoufakis, Abby Martin, Pablo Iglesias, Annie Ernaux, Ilan Pappé, Manuel Bompard (LFI) ou Swann Arlaud dans une tribune de soutien à Anasse Kazib : « Le combat contre l’oppression du peuple palestinien est indissociable de la lutte contre la criminalisation de ses soutiens. »

Le 18 juin prochain, faisons du procès des militants de RP le procès de la répression du soutien à la Palestine et du génocide