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Rassemblement devant le siège d’ADOMA contre les expulsions des foyers
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"name": "Rassemblement devant le si\u00e8ge d’ADOMA contre les expulsions dans les foyers" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Rassemblement-devant-le-siege-d-ADOMA-contre-les-expulsions-des-foyers.html \n\nNON AU RETOUR DES FOYERS PRISONS ! \n\nVendredi 23 f\u00e9vrier 2024 s'est tenue une r\u00e9union de la coordination des foyers Adoma convoqu\u00e9e en urgence face \u00e0 une situation inqui\u00e9tante. Le matin m\u00eame au tribunal de Paris \u00e0 la porte de Clichy, 8 r\u00e9sidents de foyers Adoma parisiens des 10e, 13e et 19e arrondissement avaient comparu devant le juge pour \u00eatre expuls\u00e9s car ils h\u00e9bergeaient un proche. Chaque semaine, pr\u00e8s d'une dizaine de r\u00e9sidents comparaissent pour \u00eatre expuls\u00e9s pour ce motif. Face au juge, ils n'ont aucune chance de s'en sortir, m\u00eame avec l'appui d'un\u00b7e avocat\u00b7e, tout simplement parce que la loi actuelle et les contrats et r\u00e8glements des gestionnaires, sont contre eux. \n\nLes foyers ont toujours \u00e9t\u00e9 un lieu d'accueil pour les immigr\u00e9s ouest-africains. Acc\u00e9der \u00e0 un logement est aujourd'hui un combat pour une grande majorit\u00e9 de personnes, \u00e7a l'est encore plus quand on est immigr\u00e9 africain. Lorsqu'on est sans-papiers c'est quasi impossible : c'est la solidarit\u00e9 ou la rue. Les foyers restent des lieux d'accueil pour nos fr\u00e8res en qu\u00eate d'un avenir meilleur. Ceci continue quelle que soit la reconstruction ou la transformation des foyers en « r\u00e9sidences sociales ». \n\nPar ailleurs, dans ces r\u00e9sidences nos droits sont tr\u00e8s limit\u00e9s. Nous n'avons droit qu'\u00e0 une seule cl\u00e9 avec interdiction de changer notre serrure. Nous n'avons pas le droit d'installer un chauffage d'appoint lorsque celui du logement est en panne. Nous subissons des intrusions dans nos espaces de vie o\u00f9 les employ\u00e9s des gestionnaires prennent la libert\u00e9 d'entrer quand ils veulent. \n\nSTOP aux expulsions pour h\u00e9bergement d'un proche ! Respect du droit \u00e0 la vie priv\u00e9e dans son domicile principal - m\u00eame en logement-foyer ! \n\nLa r\u00e9sidence sociale est un « produit logement » con\u00e7u pour loger tous types de publics pr\u00e9caires pour des dur\u00e9es allant de 2 \u00e0 3 ans. Les projets qui actent ces transformations des foyers se font syst\u00e9matiquement au d\u00e9triment des r\u00e9sidents actuels. Leur avis n'est jamais pris en compte quant aux cahiers des charges donn\u00e9s aux architectes, ils sont syst\u00e9matiquement mis \u00e0 l'\u00e9cart des d\u00e9cisions qui concernent l'avenir de leur lieu de vie. Bien que les principes qui encadrent ces transformations affirment qu'elles ont pour but d'offrir un habitat plus digne, dans les faits, ces transformations sont en r\u00e9alit\u00e9 des machines \u00e0 expulser les travailleurs immigr\u00e9s, actifs ou retrait\u00e9s. Et l'expulsion est un acte aux cons\u00e9quences graves : perte d'adresse et de domiciliation en France, impossibilit\u00e9 de renouveler ses papiers, perte de sa couverture sanitaire, difficult\u00e9s pour obtenir ou maintenir sa retraite. De fait c'est une condamnation \u00e0 l'expulsion du pays ! \n\nEncore une fois, ce sont les populations les plus pr\u00e9caires qui paient le prix de la crise du logement pendant que des millions de logements restent vacants et que les pouvoirs publics refusent de financer plus de logements sociaux et d'encadrer les loyers. \n\nDans les nouveaux b\u00e2timents construits, tout est fait pour contr\u00f4ler et \u00e9touffer les r\u00e9sidents. Les espaces collectifs, pr\u00e9vus par la loi dans ce type de logements, qui permettent \u00e0 des personnes pr\u00e9caires de ne pas vivre compl\u00e8tement isol\u00e9es, sont largement r\u00e9duits en taille et passent sous le contr\u00f4le des gestionnaires. Dans plusieurs foyers Adoma, des d\u00e9l\u00e9gu\u00e9s luttent pour avoir librement acc\u00e8s \u00e0 leurs salles collectives. Dans les r\u00e9sidences o\u00f9 les espaces communs se r\u00e9duisent, la vie conviviale et la solidarit\u00e9 disparaissent peu \u00e0 peu. \n\nSTOP aux r\u00e9habilitations non concert\u00e9es ! Les projets de r\u00e9habilitation doivent \u00eatre construits AVEC et POUR les r\u00e9sidents. \n\nFace \u00e0 aux expulsions, face \u00e0 la destruction des solidarit\u00e9s et de la vie collective dans foyers, nous appelons tous les r\u00e9sidents des foyers et leurs sympathisants \u00e0 soutenir les d\u00e9l\u00e9gu\u00e9s de la coordination des d\u00e9l\u00e9gu\u00e9s des foyers Adoma le vendredi 19 avril 2024 \u00e0 16h : \n\nDevant le si\u00e8ge d'Adoma chez CDC Habitat\n\n33, avenue Pierre Mend\u00e8s-France\n\nm\u00e9tro Gare d'Austerlitz ou Quai de la Gare. \n\nContact Voir aussi le site de la COPAF " ,
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Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Type d'événement :
Rassemblement
Quand ?
Cet événement est passé
Vendredi 19 avril 2024 de 16h00 à 19h00,
Où ?
Adoma
33 Avenue Pierre Mendès France 75013 Paris
#luttepourlelogement
#Relogement
NON AU RETOUR DES FOYERS PRISONS !
Vendredi 23 février 2024 s’est tenue une réunion de la coordination des foyers Adoma convoquée en urgence face à une situation inquiétante. Le matin même au tribunal de Paris à la porte de Clichy, 8 résidents de foyers Adoma parisiens des 10e, 13e et 19e arrondissement avaient comparu devant le juge pour être expulsés car ils hébergeaient un proche. Chaque semaine, près d’une dizaine de résidents comparaissent pour être expulsés pour ce motif. Face au juge, ils n’ont aucune chance de s’en sortir, même avec l’appui d’un·e avocat·e, tout simplement parce que la loi actuelle et les contrats et règlements des gestionnaires, sont contre eux.
Les foyers ont toujours été un lieu d’accueil pour les immigrés ouest-africains. Accéder à un logement est aujourd’hui un combat pour une grande majorité de personnes, ça l’est encore plus quand on est immigré africain. Lorsqu’on est sans-papiers c’est quasi impossible : c’est la solidarité ou la rue. Les foyers restent des lieux d’accueil pour nos frères en quête d’un avenir meilleur. Ceci continue quelle que soit la reconstruction ou la transformation des foyers en « résidences sociales ».
Par ailleurs, dans ces résidences nos droits sont très limités. Nous n’avons droit qu’à une seule clé avec interdiction de changer notre serrure. Nous n’avons pas le droit d’installer un chauffage d’appoint lorsque celui du logement est en panne. Nous subissons des intrusions dans nos espaces de vie où les employés des gestionnaires prennent la liberté d’entrer quand ils veulent.
STOP aux expulsions pour hébergement d’un proche ! Respect du droit à la vie privée dans son domicile principal - même en logement-foyer !
La résidence sociale est un « produit logement » conçu pour loger tous types de publics précaires pour des durées allant de 2 à 3 ans. Les projets qui actent ces transformations des foyers se font systématiquement au détriment des résidents actuels. Leur avis n’est jamais pris en compte quant aux cahiers des charges donnés aux architectes, ils sont systématiquement mis à l’écart des décisions qui concernent l’avenir de leur lieu de vie. Bien que les principes qui encadrent ces transformations affirment qu’elles ont pour but d’offrir un habitat plus digne, dans les faits, ces transformations sont en réalité des machines à expulser les travailleurs immigrés, actifs ou retraités. Et l’expulsion est un acte aux conséquences graves : perte d’adresse et de domiciliation en France, impossibilité de renouveler ses papiers, perte de sa couverture sanitaire, difficultés pour obtenir ou maintenir sa retraite. De fait c’est une condamnation à l’expulsion du pays !
Encore une fois, ce sont les populations les plus précaires qui paient le prix de la crise du logement pendant que des millions de logements restent vacants et que les pouvoirs publics refusent de financer plus de logements sociaux et d’encadrer les loyers.
Dans les nouveaux bâtiments construits, tout est fait pour contrôler et étouffer les résidents. Les espaces collectifs, prévus par la loi dans ce type de logements, qui permettent à des personnes précaires de ne pas vivre complètement isolées, sont largement réduits en taille et passent sous le contrôle des gestionnaires. Dans plusieurs foyers Adoma, des délégués luttent pour avoir librement accès à leurs salles collectives. Dans les résidences où les espaces communs se réduisent, la vie conviviale et la solidarité disparaissent peu à peu.
STOP aux réhabilitations non concertées ! Les projets de réhabilitation doivent être construits AVEC et POUR les résidents.
Face à aux expulsions, face à la destruction des solidarités et de la vie collective dans foyers, nous appelons tous les résidents des foyers et leurs sympathisants à soutenir les délégués de la coordination des délégués des foyers Adoma le vendredi 19 avril 2024 à 16h :
Devant le siège d’Adoma chez CDC Habitat
33, avenue Pierre Mendès-France
métro Gare d’Austerlitz ou Quai de la Gare.
Contact
- Voir aussi le site de la COPAF