Projection - discussion. « Une seule façon de faire la guerre, la sale »
{
"name": "Projection \/ discussion\u202f : « \u202fUne seule fa\u00e7on de faire la guerre\u202f : la sale\u202f »" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Projection-discussion-Une-seule-facon-de-faire-la-guerre-la-sale-7226.html \n\n\u00c0 l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, projection du film « Le pont » de Bernhard Wicki (1959, 1h37, VF), suivie d'une discussion. \n\n\u00c0 la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant la d\u00e9b\u00e2cle de l'arm\u00e9e allemande, des lyc\u00e9ens enr\u00f4l\u00e9s dans la milice populaire sont livr\u00e9s \u00e0 eux-m\u00eames dans une mission absurde (garder un pont qui doit \u00eatre d\u00e9truit le lendemain). Le groupe d'adolescents est enthousiaste \u00e0 l'id\u00e9e de servir leur patrie et de devenir des h\u00e9ros... \n\nCe film est tir\u00e9 d'une histoire vraie. L'un des adolescents envoy\u00e9s au front d\u00e9cide de d\u00e9serter, sous les moqueries de ses camarades. C'est lui qui racontera leur histoire (anonymement, par crainte de repr\u00e9sailles). \n\nAucune arm\u00e9e ne peut admettre la d\u00e9sertion, forc\u00e9ment contraire \u00e0 sa logique de discipline et de soumission. \u00c9videmment, le « d\u00e9lit » est encore plus grave en temps de guerre. Encore aujourd'hui en France, la d\u00e9sertion face \u00e0 l'ennemi est punie de peines de prison de vingt ans \u00e0 perp\u00e9tuit\u00e9. Il est \u00e9galement interdit d'inciter \u00e0 la d\u00e9sertion et de cacher des d\u00e9serteurs. \n\nLors de la Seconde Guerre mondiale, 20 000 militaires allemands ont \u00e9t\u00e9 ex\u00e9cut\u00e9s pour d\u00e9sertion par les tribunaux militaires. En 1997, le parlement allemand revient sur les condamnations prononc\u00e9es par les tribunaux de la Wehrmacht \u00e0 l'encontre des d\u00e9serteurs et des objecteurs de conscience. En 2009, le parlement r\u00e9habilite quelque 30 000 « tra\u00eetres \u00e0 la patrie en temps de guerre ». \n\nOn compte environ 450 000 d\u00e9sertions dans l'arm\u00e9e rouge de juin \u00e0 d\u00e9cembre 1941. Les commissaires politiques avaient ordre de tirer \u00e0 vue sur tout soldat rebelle ou d\u00e9serteur. \n\nLibrairie du Monde Libertaire (Publico)\n\n145, rue Amelot\n\n75011 Paris\n\nM\u00e9tro Oberkampf \/ R\u00e9publique \/ Filles du Calvaire \n\nDimanche 16 novembre 2025 \u00e0 partir de 16 h\n\nEntr\u00e9e libre (accueil d\u00e8s 15 h) Voir aussi librairie Publico Voir aussi Ivry anarchiste " ,
"label": "Ajouter à mon calendrier",
"location": "Librairie Publico 145 Rue Amelot 75011 Paris " ,
"startDate":"2025-11-16",
"startTime":"16:00",
"endDate":"2025-11-16",
"endTime":"16:00",
"timeZone": "Europe/Berlin",
"options": ["Apple", "iCal|Fichier iCal", "Google", "Microsoft365", "Outlook.com", "Yahoo"],
"iCalFileName": "evenement-agenda-militant"
}
Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Le 16 novembre à 16h,
Où ?
Librairie Publico
145 Rue Amelot 75011 Paris
#projection
#débat
#guerre
À l’invitation du Groupe libertaire d’Ivry, projection du film « Le pont » de Bernhard Wicki (1959, 1h37, VF), suivie d’une discussion.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant la débâcle de l’armée allemande, des lycéens enrôlés dans la milice populaire sont livrés à eux-mêmes dans une mission absurde (garder un pont qui doit être détruit le lendemain). Le groupe d’adolescents est enthousiaste à l’idée de servir leur patrie et de devenir des héros...
Ce film est tiré d’une histoire vraie. L’un des adolescents envoyés au front décide de déserter, sous les moqueries de ses camarades. C’est lui qui racontera leur histoire (anonymement, par crainte de représailles).
Aucune armée ne peut admettre la désertion, forcément contraire à sa logique de discipline et de soumission. Évidemment, le « délit » est encore plus grave en temps de guerre. Encore aujourd’hui en France, la désertion face à l’ennemi est punie de peines de prison de vingt ans à perpétuité. Il est également interdit d’inciter à la désertion et de cacher des déserteurs.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, 20 000 militaires allemands ont été exécutés pour désertion par les tribunaux militaires. En 1997, le parlement allemand revient sur les condamnations prononcées par les tribunaux de la Wehrmacht à l’encontre des déserteurs et des objecteurs de conscience. En 2009, le parlement réhabilite quelque 30 000 « traîtres à la patrie en temps de guerre ».
On compte environ 450 000 désertions dans l’armée rouge de juin à décembre 1941. Les commissaires politiques avaient ordre de tirer à vue sur tout soldat rebelle ou déserteur.
Librairie du Monde Libertaire (Publico)
145, rue Amelot
75011 Paris
Métro Oberkampf / République / Filles du Calvaire
Dimanche 16 novembre 2025 à partir de 16 h
Entrée libre (accueil dès 15 h)