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Marche des réquisitions

Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme

Type d'événement :
Rassemblement

Quand ?

Cet événement est passé
Dimanche 7 mai 2023 de 14h00 à 19h00,

Où ?
Saint-Lazare
Cour de Rome 75009 Paris

#requisition #Logement #droitaulogement

Marche :

 Pour la réquisition des logements vides
 Contre la loi Kasbarian-Bergé

Dénonçons les immeubles vacants, exigeons leur réquisition et le retrait de la loi Kasbarian

Plutôt que de réquisitionner les logements vacants afin de répondre à l’urgence, investir massivement dans le logement social, appliquer les lois qui protègent les locataires et les sans-logis, Macron et Borne choisissent de criminaliser les victimes de leur politique du logement, de soutenir la spéculation et d’affaiblir le logement social pour mieux le privatiser.

Logements vacants : records battus !

 3,1 millions de logements sont vacants en France, soit un logement sur 12
 400 000 logements sont vacants en Ile de France et 120 000 à Paris,
 4,4 millions de m2 de bureaux sont vacants en Ile de France, soit l’équivalent de 88 000 logements, sans compter les locaux industriels ou commerciaux vacants ou à l’abandon...

Face à la hausse constante du nombre de logement vides, au lieu de les mobiliser pour les sans-toit comme le permet la loi de réquisition, le Gouvernement réprime.

La Loi Kasbarian criminalise les victimes de la crise du logement et les salariés en grève

Après une campagne médiatique souvent mensongère, la loi Kasbarian-Bergé qui, au prétexte de protéger les petits rentiers, vise en réalité à attirer les investisseurs sur le logement.

La loi punit de 2 à 3 ans de prison et 30 à 45 000 EUR d’amende :

 Les sans-abris se mettant à l’abri dans un logement inhabité ou un local d’activité désaffecté (bureaux, usines, remises ...).
 Les salariés en grève qui occupent les locaux de leur entreprise et les zadistes qui occupent une remise dans un champ.

Elle accélère les procédures d’expulsion anéantissant au passage la prévention des expulsions (FSL, échéancier judiciaire, délais de paiement...).

Elle condamne les locataires qui se maintiennent dans leur logement à une amende pénale de 7500 EUR, permet l’expulsion en 48h et sans jugement des occupants sans titre de logements vacants et condamne les associations solidaires à une amende de 3750 EUR.

Une crise du logement comme jamais depuis 50 ans :

 1,1 million de personnes sont sans domicile, en habitat de fortune, à l’hôtel ou hébergées contraints chez un tiers, parmi lesquelles les femmes, les enfants, les personnes âgées ou handicapées sont les plus exposées.
 2,3 millions de familles sont en attente d’un HLM dont la production est au plus bas depuis 20 ans, car Macron a supprimé les aides à la construction HLM.

Macron a décidé ces derniers jours de mobiliser le Livret A non plus pour produire des logements sociaux, mais pour renflouer ses amiEs promoteurs en déroute, car le logement est trop cher, et pour construire des réacteurs nucléaires...

A l’appel de Droit au Logement