Cet événement est passé !
Marche contre les violences policières
{
"name": "Marche contre les violences polici\u00e8res" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Marche-contre-les-violences-policieres.html \n\nLa manifestation se dirigera vers la Place Clichy \n\nMarche unitaire le 23 septembre 2023 \n\nUni\u00b7es contre les violences polici\u00e8res, le racisme syst\u00e9mique et pour les libert\u00e9s publiques \n\nLe meurtre de Nahel, tu\u00e9 par un policier \u00e0 bout portant le 27 juin 2023 \u00e0 Nanterre, a mis de nouveau la lumi\u00e8re sur ce qui doit cesser : le racisme syst\u00e9mique, les violences polici\u00e8res et les in\u00e9galit\u00e9s sociales que creuse la politique de Macron. Une politique n\u00e9olib\u00e9rale impos\u00e9e par des m\u00e9thodes autoritaires, des lois s\u00e9curitaires et une doctrine du maintien de l'ordre d\u00e9cri\u00e9e jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique r\u00e9gressive qui fait le lit de l'extr\u00eame-droite et pi\u00e9tine toujours plus nos libert\u00e9s publiques, notre mod\u00e8le social, notre avenir face \u00e0 l'effondrement \u00e9cologique. \n\nEn premi\u00e8re ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant\u00b7es, notamment les jeunes, des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l'aggravation de toutes les in\u00e9galit\u00e9s sociales dans un contexte \u00e9conomique d'inflation, de hausse des loyers, des prix de l'\u00e9nergie et de politiques d'urbanisme brutales. Les r\u00e9formes de la Macronie accentuent la pauvret\u00e9 en durcissant notamment l'acc\u00e8s aux prestations sociales. La scandaleuse r\u00e9forme de l'assurance ch\u00f4mage en est un exemple significatif alors que la pr\u00e9carit\u00e9 au travail augmente. \n\nLes r\u00e9voltes dans les quartiers populaires ne peuvent s'analyser que dans ce contexte global. Les habitant\u00b7es de ces quartiers, et notamment les m\u00e8res isol\u00e9es, pallient bien souvent seul\u00b7es les carences de services publics dont la destruction s'acc\u00e9l\u00e8re de jour en jour. \n\nA c\u00f4t\u00e9 de cela, de nombreuses violences sont perp\u00e9tr\u00e9es contre les populations : d\u00e9localisation et destruction de l'emploi, \u00e9vasion et fraude fiscale, mode de vie des ultra-riches \u00e9cocidaire, super profits des multinationales, modes de production hyper-polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela, l'\u00c9tat laisse faire ! De plus, les populations racis\u00e9es et\/ou issues des classes sociales d\u00e9favoris\u00e9es, des quartiers populaires, des zones rurales et p\u00e9riurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences institutionnelles et syst\u00e9miques, notamment polici\u00e8res. \n\nLa politique r\u00e9pressive de l'\u00c9tat est encore renforc\u00e9e par le dernier remaniement minist\u00e9riel, qui a \u00e9largi les comp\u00e9tences du minist\u00e8re de l'Int\u00e9rieur \u00e0 la ville, l'Outre-mer et la citoyennet\u00e9. La r\u00e9pression s'\u00e9tend avec toujours plus d'intensit\u00e9 et de violences polici\u00e8res, d'interdictions de manifester, contre le mouvement social et \u00e9cologiste, comme lors de la lutte contre la r\u00e9forme des retraites rejet\u00e9e par l'immense majorit\u00e9 des travailleur-ses et leurs syndicats, et \u00e0 Sainte-Soline. La libert\u00e9 associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause. \n\nCette situation est d'autant plus inqui\u00e9tante que l'institution polici\u00e8re para\u00eet hors de contr\u00f4le du pouvoir politique. Des d\u00e9clarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux d\u00e9clarations du directeur g\u00e9n\u00e9ral de la police nationale et \u00e0 celle du pr\u00e9fet de police de Paris ainsi que le ministre de l'int\u00e9rieur, c'est l'institution polici\u00e8re qui aujourd'hui remet en cause l'\u00c9tat de droit, plut\u00f4t que de mettre fin \u00e0 l'impunit\u00e9 des auteurs de violences polici\u00e8res. \n\nNos organisations syndicales, associations, collectifs, comit\u00e9s de quartiers populaires et de victimes de violences polici\u00e8res, et les partis politiques se mobilisent ensemble dans la dur\u00e9e pour la convergence des justices antiraciste, sociale et \u00e9cologique, f\u00e9ministes, et pour que cessent les politiques s\u00e9curitaires et anti-sociales. \n\nLa crise d\u00e9mocratique, sociale, politique que nous traversons est tr\u00e8s grave. \n\nNous ne pouvons accepter qu'il y ait encore d'autres morts comme Nahel, ou d'autres bless\u00e9.es, victimes des violences polici\u00e8res. \n\nNous appelons \u00e0 reprendre la rue samedi 23 septembre, \u00e0 organiser des manifestations ou d'autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la r\u00e9pression des contestations sociales d\u00e9mocratiques et \u00e9cologiques, pour la fin du racisme syst\u00e9mique, des violences polici\u00e8res, et pour la justice sociale climatique, f\u00e9ministe et les libert\u00e9s publiques. \n\nNous exigeons des r\u00e9ponses imm\u00e9diates et dans l'urgence : l'abrogation de la loi de 2017 sur l'assouplissement des r\u00e8gles en mati\u00e8re d'usage des armes \u00e0 feu par les forces de l'ordre ; une r\u00e9forme en profondeur de la police, de ses techniques d'intervention et de son armement ; le remplacement de l'IGPN par un organisme ind\u00e9pendant de la hi\u00e9rarchie polici\u00e8re et du pouvoir politique ; la cr\u00e9ation d'un service d\u00e9di\u00e9 aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l'autorit\u00e9 administrative, pr\u00e9sid\u00e9e par le D\u00e9fenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ; un plan d'investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l'ensemble du territoire pour r\u00e9tablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux. \n\nMarchons toutes et tous ensemble le 23 septembre ! \n\nPour signer l\u2019appel au nom de votre collectif ou organisation, d\u00e9clarer votre d\u00e9part collectif ou votre marche sur la carte collaborative, t\u00e9l\u00e9charger les outils de communication (visuels r\u00e9seaux sociaux, tracts, affiches\u2026) rdv sur le site des Marches pour la justice " ,
"label": "Ajouter à mon calendrier",
"location": "Gare du Nord Place Napol\u00e9on III, 75010, Paris, France " ,
"startDate":"2023-09-23",
"startTime":"14:30",
"endDate":"2023-09-23",
"endTime":"14:30",
"timeZone": "Europe/Berlin",
"options": ["Apple", "iCal|Fichier iCal", "Google", "Microsoft365", "Outlook.com", "Yahoo"],
"iCalFileName": "evenement-agenda-militant"
}
Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Surveillance, répression, libertés, technopolice
Type d'événement :
Rassemblement
Quand ?
Cet événement est passé
Samedi 23 septembre 2023 à 14h30,
Où ?
Gare du Nord
Place Napoléon III, 75010, Paris, France
La manifestation se dirigera vers la Place Clichy
Marche unitaire le 23 septembre 2023
Uni·es contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques
Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.
En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, notamment les jeunes, des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d’inflation, de hausse des loyers, des prix de l’énergie et de politiques d’urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l’accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l’assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente.
Les révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s’analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s’accélère de jour en jour.
A côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l’emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultra-riches écocidaire, super profits des multinationales, modes de production hyper-polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela, l’État laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences institutionnelles et systémiques, notamment policières.
La politique répressive de l’État est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l’Intérieur à la ville, l’Outre-mer et la citoyenneté. La répression s’étend avec toujours plus d’intensité et de violences policières, d’interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l’immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats, et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause.
Cette situation est d’autant plus inquiétante que l’institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du directeur général de la police nationale et à celle du préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l’intérieur, c’est l’institution policière qui aujourd’hui remet en cause l’État de droit, plutôt que de mettre fin à l’impunité des auteurs de violences policières.
Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires et de victimes de violences policières, et les partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes, et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti-sociales.
La crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave.
Nous ne pouvons accepter qu’il y ait encore d’autres morts comme Nahel, ou d’autres blessé.es, victimes des violences policières.
Nous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d’autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques.
Nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence :
- l’abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
- une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
- le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
- la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative, présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
- un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux.
Marchons toutes et tous ensemble le 23 septembre !
Pour signer l’appel au nom de votre collectif ou organisation, déclarer votre départ collectif ou votre marche sur la carte collaborative, télécharger les outils de communication (visuels réseaux sociaux, tracts, affiches…) rdv sur le site des Marches pour la justice