Le décolonialisme ou la mort - Regards croisés Congo-Kanaky contre les mines et la militarisation
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"name": "Le d\u00e9colonialisme ou la mort - Regards crois\u00e9s Congo-Kanaky contre les mines et la militarisation" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Le-decolonialisme-ou-la-mort-Regards-croises-Congo-Kanaky-contre-les-mines-et.html \n\nRendez-vous pour un rapide regard crois\u00e9 Congo-Kanaky contre le militarisme et l'extractivisme du monde, et ensuite organiser l'international d\u00e9coloniale depuis l'Hexagone. \n\nAvec : \n\n\u2013 David de G\u00e9n\u00e9ration Lumi\u00e8re, qui lutte contre les \u00e9changes UE-Rwanda sur l'exportation de minerais, pour une \u00e9cologie d\u00e9coloniale \n\n\u2013 Christian de Solidarit\u00e9 Kanaky, qui lutte pour le droit \u00e0 l'auto-d\u00e9termination du peuple kanak sur sa terre, contre le complexe militaro-carc\u00e9ral de m\u00e9tropole. \n\nOrganis\u00e9 depuis l'Assembl\u00e9e Internationaliste Antimilitariste Paris-Banlieues \n\nEn avril 1878, convoqu\u00e9 par le gouverneur colon Jean Olry, le grand chef kanak Ata\u00ef arrive avec deux petits sacs qu'il vide \u00e0 ses pieds. Le premier est rempli de terre. Ata\u00ef dit : \"Voil\u00e0 ce que nous avions.\" Le second de pierres. Ata\u00ef continue : \"Voil\u00e0 ce que tu nous laisses !\" \n\nAlors que la militarisation est financ\u00e9e et industrialis\u00e9e par l'Europe contre le monde et appliqu\u00e9e contre elle-m\u00eame, il est surprenant de voir, m\u00eame des mouvements dits progressistes et \u00e9cologistes se revendiquant de Clara Zetkin et de Jean Jaur\u00e8s, r\u00e9emprunter les m\u00eames argumentaires : \"L'\u00e9cologie de guerre\" et \"son transfert de technologie\" seraient un mal n\u00e9cessaire pour la \"planification\" de la \"transition \u00e9cologique\" vers un monde \"r\u00e9silient\" \"d'adaptation\" aux contraintes carbones, dans une Europe de paix menac\u00e9e dans \"sa souverainet\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique\", son \"droit \u00e0 se d\u00e9fendre\" et son \"devoir de vigilance\" face aux menaces du \"totalitarisme\", \"de l'autoritarisme\" et \"du terrorisme\". Or, relire l'histoire coloniale et sa mat\u00e9rialit\u00e9 extractiviste et mini\u00e8re est plus que jam. A, au bout de l'humanisme formel et du renoncement philosophique il y a Hitler.\" (Aim\u00e9 C\u00e9saire, \"Discours sur le colonialisme\"). \n\nL'\u00e9v\u00e9nement est accueilli par Fumi Nine Yamamoto-Masson, artiste-chercheuse en r\u00e9sidence de travail \u00e0 La G\u00e9n\u00e9rale. Il est organis\u00e9 depuis l'Assembl\u00e9e Internationaliste Antimilitariste Paris-Banlieue. \n\nL'entr\u00e9e se fait au 39, rue Gassendi, il y a une rampe d'acc\u00e8s pour les personnes \u00e0 mobilit\u00e9 r\u00e9duite \n\nContact : antimiliparis @ autistici.org\n\nSites web des orgas invit\u00e9es : G\u00e9n\u00e9ration Lumi\u00e8re ; Solidarit\u00e9 Kanaky \n\n« Nous avons connu que nos terres furent spoli\u00e9es au nom de textes pr\u00e9tendument l\u00e9gaux qui ne faisaient que reconna\u00eetre le droit du plus fort. Nous avons connu que la loi n'\u00e9tait jamais la m\u00eame selon qu'il s'agissait d'un blanc ou d'un noir : accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. » \n\n(Discours de Patrice E. Lumumba, le 30 juin 1960 le jour de la proclamation de l'ind\u00e9pendance du Congo). " ,
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"location": "La G\u00e9n\u00e9rale 39 Rue Gassendi, 75014, Paris, France " ,
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Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Lutte pour la protection de l’environnement, écologie
Lutte contre le patriarcat, féminismes
Lutte des classes, travail et internationalisme
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Le 9 juillet de 19h à 22h30,
Où ?
La Générale
39 Rue Gassendi, 75014, Paris, France
#Kanaky
#RDC
#antimilitarisme
Rendez-vous pour un rapide regard croisé Congo-Kanaky contre le militarisme et l’extractivisme du monde, et ensuite organiser l’international décoloniale depuis l’Hexagone.
Avec :
– David de Génération Lumière, qui lutte contre les échanges UE-Rwanda sur l’exportation de minerais, pour une écologie décoloniale
– Christian de Solidarité Kanaky, qui lutte pour le droit à l’auto-détermination du peuple kanak sur sa terre, contre le complexe militaro-carcéral de métropole.
Organisé depuis l’Assemblée Internationaliste Antimilitariste Paris-Banlieues
En avril 1878, convoqué par le gouverneur colon Jean Olry, le grand chef kanak Ataï arrive avec deux petits sacs qu’il vide à ses pieds. Le premier est rempli de terre. Ataï dit : "Voilà ce que nous avions." Le second de pierres. Ataï continue : "Voilà ce que tu nous laisses !"
Alors que la militarisation est financée et industrialisée par l’Europe contre le monde et appliquée contre elle-même, il est surprenant de voir, même des mouvements dits progressistes et écologistes se revendiquant de Clara Zetkin et de Jean Jaurès, réemprunter les mêmes argumentaires : "L’écologie de guerre" et "son transfert de technologie" seraient un mal nécessaire pour la "planification" de la "transition écologique" vers un monde "résilient" "d’adaptation" aux contraintes carbones, dans une Europe de paix menacée dans "sa souveraineté énergétique", son "droit à se défendre" et son "devoir de vigilance" face aux menaces du "totalitarisme", "de l’autoritarisme" et "du terrorisme". Or, relire l’histoire coloniale et sa matérialité extractiviste et minière est plus que jam. A, au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique il y a Hitler." (Aimé Césaire, "Discours sur le colonialisme").
L’événement est accueilli par Fumi Nine Yamamoto-Masson, artiste-chercheuse en résidence de travail à La Générale. Il est organisé depuis l’Assemblée Internationaliste Antimilitariste Paris-Banlieue.
L’entrée se fait au 39, rue Gassendi, il y a une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite
Contact : antimiliparis @ autistici.org
Sites web des orgas invitées : Génération Lumière ; Solidarité Kanaky
« Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort. Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir : accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. »
(Discours de Patrice E. Lumumba, le 30 juin 1960 le jour de la proclamation de l’indépendance du Congo).