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"L’art métèque" d’Amalia Ramanankirahina

Type d'événement :
Autre

Quand ?

Cet événement est passé
Vendredi 20 octobre 2023 à 19h00,

Où ?
The Dissident Club
58 Rue Richer 75009 Paris

#Art&Politique #photographie #exposition #artcontemporain #vernissage

Vernissage et exposition :

 19h00. Depuis juin 2022, Slow Art organise des rencontres gratuites avec les artistes actuels internationaux et ses membres. Les rencontres d’artistes incitent le public d’art et les acheteurs à entrer dans la peau de l’artiste et s’imaginer dans la création. Le dialogue se passe autour des thèmes et des questions d’art et d’actualité. À la différence du format conventionnel « artist talk », ces événements sont conviviaux ; le public est autorisé à intervenir, poser des questions et à faire des commentaires.

La 5e rencontre Slow Art aura lieu au centre culturel Dissident Club situé dans le 9e arrondissement de Paris et fondé par le journaliste Taha Siddiqui. Cette rencontre accompagnant l’exposition sera au centre de "L’art métèque", mise en scène par l’historienne de l’art et curatrice Ekin Akalin. L’"art métèque" est une expression développée par Ramalia Rahmanankirahina pour mettre en avant la dimension transnationale et cosmopolite de la culture. Tous les deux ans, elle organise également la "Marche des métèques".

 20h00. Débat : "Nationalité et identité dans l’art contemporain du XXIe siècle"
Dans le contexte internationalement rebelle du Dissident Club, le débat se concentrera autour de l’approche nationaliste dans l’art contemporain au XXIe siècle en France et Europe, malgré les barrages de l’ère numérique.

L’intervenante :

Ekin Akalin est une chercheuse spécialisée en histoire de l’art. Depuis l’âge de 16 ans, lorsqu’elle a mis en scène une pièce de Bertolt Brecht, elle se bat pour rendre l’art plus accessible. Elle a étudié l’histoire de l’art à la Sorbonne, travaillé dans une salle de ventes et été conservatrice de musée. Lors de la Révolte de Gezi en 2013, elle a contribué à la fondation de nombreux collectifs d’artistes. En 2017 et 2018 elle a coopéré avec les musées nationaux et régionaux tels que le musée Pierre Loti à Rochefort. Pendant la pandémie, elle à constaté que ces institutions n’avaient pas su mettre l’art à la portée de tous dans les périodes particulièrement difficiles, elle qui, en 2020, avai fondé Slow Art pour introduire l’art dans le quotidien des gens.

L’artiste :

Amalia Ramanankirahina travaille avec une grande variété de médias - encre, installation, photomontages... Son choix de techniques et de matériaux dépend du concept mis en œuvre, du lieu, du contexte du projet. Titulaire d’un master de conservation-restauration des biens culturels (Paris I-Panthéon Sorbonne), elle mène parallèlement, depuis 1990, une carrière professionnelle de restauratrice d’oeuvres d’art dans les musées. Elle a enseigné dans ce cadre à l’université de Paris I, intervient régulièrement à l’Institut national du Patrimoine (INP) et travaille au musée du Quai Branly. En 2016 ses photomontages ont été édités dans la revue américaine Transition ainsi que par l’African Photography Initiatives qui promeut les archives photographiques africaines. Elle a été invitée à débattre dans des institutions comme la Maréchalerie, centre d’art Contemporain de l’Ecole Nationale d’Architecture à Versailles, à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) à Paris et, en 2019, au musée du Quai Branly.

Dans ses œuvres, elle tisse des liens entre son expérience personnelle et sa biographie franco-malgache, entre pratiques artistiques et pratiques politiques, notamment autour des questions des migrations de ruptures et de métissages. Cependant, son travail est en perpétuelle transformation et elle refuse d’être assignée à une identité fixe.

En 2018 elle participe à une exposition collective itinérante : "The View From Here" (Wright Museum of Art (Beloit College), the Center for the Visual Arts (Kent State University), Waru Studio (Dak’art Biennale OFF).
 "Afrotopia, La part de l’autre", Rencontres de Bamako, Institut Français, Mali. "Guess Who’s Coming to Dinner ?" Richard Taittinger Gallery (2015), New York ; "Culture Night", Vilnius, Lithuania (2015) ; "Les Revenants", Bordeaux, France (2015) ; la 9e et 10e Biennales de Dakar, Dak’Art, Sénégal (2010, 2012).