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"L’art métèque" d’Amalia Ramanankirahina
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"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/L-art-meteque-d-Amalia-Ramanankirahina.html \n\nVernissage et exposition : \n\n\u2013 19h00. Depuis juin 2022, Slow Art organise des rencontres gratuites avec les artistes actuels internationaux et ses membres. Les rencontres d'artistes incitent le public d'art et les acheteurs \u00e0 entrer dans la peau de l'artiste et s'imaginer dans la cr\u00e9ation. Le dialogue se passe autour des th\u00e8mes et des questions d'art et d'actualit\u00e9. \u00c0 la diff\u00e9rence du format conventionnel « artist talk », ces \u00e9v\u00e9nements sont conviviaux ; le public est autoris\u00e9 \u00e0 intervenir, poser des questions et \u00e0 faire des commentaires. \n\nLa 5e rencontre Slow Art aura lieu au centre culturel Dissident Club situ\u00e9 dans le 9e arrondissement de Paris et fond\u00e9 par le journaliste Taha Siddiqui. Cette rencontre accompagnant l'exposition sera au centre de \"L'art m\u00e9t\u00e8que\", mise en sc\u00e8ne par l'historienne de l'art et curatrice Ekin Akalin. L'\"art m\u00e9t\u00e8que\" est une expression d\u00e9velopp\u00e9e par Ramalia Rahmanankirahina pour mettre en avant la dimension transnationale et cosmopolite de la culture. Tous les deux ans, elle organise \u00e9galement la \"Marche des m\u00e9t\u00e8ques\". \n\n\u2013 20h00. D\u00e9bat : \"Nationalit\u00e9 et identit\u00e9 dans l'art contemporain du XXIe si\u00e8cle\"\n\nDans le contexte internationalement rebelle du Dissident Club, le d\u00e9bat se concentrera autour de l'approche nationaliste dans l'art contemporain au XXIe si\u00e8cle en France et Europe, malgr\u00e9 les barrages de l'\u00e8re num\u00e9rique. \n\nL'intervenante : \n\nEkin Akalin est une chercheuse sp\u00e9cialis\u00e9e en histoire de l'art. Depuis l'\u00e2ge de 16 ans, lorsqu'elle a mis en sc\u00e8ne une pi\u00e8ce de Bertolt Brecht, elle se bat pour rendre l'art plus accessible. Elle a \u00e9tudi\u00e9 l'histoire de l'art \u00e0 la Sorbonne, travaill\u00e9 dans une salle de ventes et \u00e9t\u00e9 conservatrice de mus\u00e9e. Lors de la R\u00e9volte de Gezi en 2013, elle a contribu\u00e9 \u00e0 la fondation de nombreux collectifs d'artistes. En 2017 et 2018 elle a coop\u00e9r\u00e9 avec les mus\u00e9es nationaux et r\u00e9gionaux tels que le mus\u00e9e Pierre Loti \u00e0 Rochefort. Pendant la pand\u00e9mie, elle \u00e0 constat\u00e9 que ces institutions n'avaient pas su mettre l'art \u00e0 la port\u00e9e de tous dans les p\u00e9riodes particuli\u00e8rement difficiles, elle qui, en 2020, avai fond\u00e9 Slow Art pour introduire l'art dans le quotidien des gens. \n\nL'artiste : \n\nAmalia Ramanankirahina travaille avec une grande vari\u00e9t\u00e9 de m\u00e9dias - encre, installation, photomontages... Son choix de techniques et de mat\u00e9riaux d\u00e9pend du concept mis en \u0153uvre, du lieu, du contexte du projet. Titulaire d'un master de conservation-restauration des biens culturels (Paris I-Panth\u00e9on Sorbonne), elle m\u00e8ne parall\u00e8lement, depuis 1990, une carri\u00e8re professionnelle de restauratrice d'oeuvres d'art dans les mus\u00e9es. Elle a enseign\u00e9 dans ce cadre \u00e0 l'universit\u00e9 de Paris I, intervient r\u00e9guli\u00e8rement \u00e0 l'Institut national du Patrimoine (INP) et travaille au mus\u00e9e du Quai Branly. En 2016 ses photomontages ont \u00e9t\u00e9 \u00e9dit\u00e9s dans la revue am\u00e9ricaine Transition ainsi que par l'African Photography Initiatives qui promeut les archives photographiques africaines. Elle a \u00e9t\u00e9 invit\u00e9e \u00e0 d\u00e9battre dans des institutions comme la Mar\u00e9chalerie, centre d'art Contemporain de l'Ecole Nationale d'Architecture \u00e0 Versailles, \u00e0 l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) \u00e0 Paris et, en 2019, au mus\u00e9e du Quai Branly. \n\nDans ses \u0153uvres, elle tisse des liens entre son exp\u00e9rience personnelle et sa biographie franco-malgache, entre pratiques artistiques et pratiques politiques, notamment autour des questions des migrations de ruptures et de m\u00e9tissages. Cependant, son travail est en perp\u00e9tuelle transformation et elle refuse d'\u00eatre assign\u00e9e \u00e0 une identit\u00e9 fixe. \n\nEn 2018 elle participe \u00e0 une exposition collective itin\u00e9rante : \"The View From Here\" (Wright Museum of Art (Beloit College), the Center for the Visual Arts (Kent State University), Waru Studio (Dak'art Biennale OFF). \"Afrotopia, La part de l'autre\", Rencontres de Bamako, Institut Fran\u00e7ais, Mali. \"Guess Who's Coming to Dinner ?\" Richard Taittinger Gallery (2015), New York ; \"Culture Night\", Vilnius, Lithuania (2015) ; \"Les Revenants\", Bordeaux, France (2015) ; la 9e et 10e Biennales de Dakar, Dak'Art, S\u00e9n\u00e9gal (2010, 2012). Voir le site de SlowArt Paris Voir sur Instagram : @slowartpointparis Voir le site de l'artiste Voir aussi The Dissident club Voir l'\u00e9v\u00e9nement Facebook " ,
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Type d'événement :
Autre
Quand ?
Cet événement est passé
Vendredi 20 octobre 2023 à 19h00,
Où ?
The Dissident Club
58 Rue Richer 75009 Paris
#Art&Politique
#photographie
#exposition
#artcontemporain
#vernissage
Vernissage et exposition :
– 19h00. Depuis juin 2022, Slow Art organise des rencontres gratuites avec les artistes actuels internationaux et ses membres. Les rencontres d’artistes incitent le public d’art et les acheteurs à entrer dans la peau de l’artiste et s’imaginer dans la création. Le dialogue se passe autour des thèmes et des questions d’art et d’actualité. À la différence du format conventionnel « artist talk », ces événements sont conviviaux ; le public est autorisé à intervenir, poser des questions et à faire des commentaires.
La 5e rencontre Slow Art aura lieu au centre culturel Dissident Club situé dans le 9e arrondissement de Paris et fondé par le journaliste Taha Siddiqui. Cette rencontre accompagnant l’exposition sera au centre de "L’art métèque", mise en scène par l’historienne de l’art et curatrice Ekin Akalin. L’"art métèque" est une expression développée par Ramalia Rahmanankirahina pour mettre en avant la dimension transnationale et cosmopolite de la culture. Tous les deux ans, elle organise également la "Marche des métèques".
– 20h00. Débat : "Nationalité et identité dans l’art contemporain du XXIe siècle"
Dans le contexte internationalement rebelle du Dissident Club, le débat se concentrera autour de l’approche nationaliste dans l’art contemporain au XXIe siècle en France et Europe, malgré les barrages de l’ère numérique.
L’intervenante :
Ekin Akalin est une chercheuse spécialisée en histoire de l’art. Depuis l’âge de 16 ans, lorsqu’elle a mis en scène une pièce de Bertolt Brecht, elle se bat pour rendre l’art plus accessible. Elle a étudié l’histoire de l’art à la Sorbonne, travaillé dans une salle de ventes et été conservatrice de musée. Lors de la Révolte de Gezi en 2013, elle a contribué à la fondation de nombreux collectifs d’artistes. En 2017 et 2018 elle a coopéré avec les musées nationaux et régionaux tels que le musée Pierre Loti à Rochefort. Pendant la pandémie, elle à constaté que ces institutions n’avaient pas su mettre l’art à la portée de tous dans les périodes particulièrement difficiles, elle qui, en 2020, avai fondé Slow Art pour introduire l’art dans le quotidien des gens.
L’artiste :
Amalia Ramanankirahina travaille avec une grande variété de médias - encre, installation, photomontages... Son choix de techniques et de matériaux dépend du concept mis en œuvre, du lieu, du contexte du projet. Titulaire d’un master de conservation-restauration des biens culturels (Paris I-Panthéon Sorbonne), elle mène parallèlement, depuis 1990, une carrière professionnelle de restauratrice d’oeuvres d’art dans les musées. Elle a enseigné dans ce cadre à l’université de Paris I, intervient régulièrement à l’Institut national du Patrimoine (INP) et travaille au musée du Quai Branly. En 2016 ses photomontages ont été édités dans la revue américaine Transition ainsi que par l’African Photography Initiatives qui promeut les archives photographiques africaines. Elle a été invitée à débattre dans des institutions comme la Maréchalerie, centre d’art Contemporain de l’Ecole Nationale d’Architecture à Versailles, à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) à Paris et, en 2019, au musée du Quai Branly.
Dans ses œuvres, elle tisse des liens entre son expérience personnelle et sa biographie franco-malgache, entre pratiques artistiques et pratiques politiques, notamment autour des questions des migrations de ruptures et de métissages. Cependant, son travail est en perpétuelle transformation et elle refuse d’être assignée à une identité fixe.
En 2018 elle participe à une exposition collective itinérante : "The View From Here" (Wright Museum of Art (Beloit College), the Center for the Visual Arts (Kent State University), Waru Studio (Dak’art Biennale OFF).
"Afrotopia, La part de l’autre", Rencontres de Bamako, Institut Français, Mali. "Guess Who’s Coming to Dinner ?" Richard Taittinger Gallery (2015), New York ; "Culture Night", Vilnius, Lithuania (2015) ; "Les Revenants", Bordeaux, France (2015) ; la 9e et 10e Biennales de Dakar, Dak’Art, Sénégal (2010, 2012).