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Journée "Nourrir le peuple" - Quand l’agriculture arrive en ville
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"name": "Journ\u00e9e \"Nourrir le peuple\" - Quand l’agriculture arrive en ville" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Journee-Nourrir-le-peuple-Quand-l-agriculture-arrive-en-ville.html \n\nLe samedi 25 novembre, de 10h \u00e0 20h, \u00e0 l'AERI (57, rue \u00c9tienne Marcel, Montreuil), journ\u00e9e d\u00e9di\u00e9e \u00e0 l'agriculture et l'alimentation. \n\nL'entr\u00e9e est gratuite, l'\u00e9v\u00e9nement est ouvert \u00e0 toutes et \u00e0 tous. \n\nAccessibilit\u00e9 : \n\nLes salles sont accessibles aux personnes \u00e0 mobilit\u00e9 r\u00e9duite.\n\nDes purificateurs d'air sont en action ; des masques ffp2 sont propos\u00e9s (plus de d\u00e9tails plus bas)\n\nLes prises de paroles sont souvent calmes.\n\nLa priorit\u00e9 est assur\u00e9e sur parole, sans n\u00e9cessit\u00e9 de carte CMI ou de certificat m\u00e9dical. \n\n... et pour que tout le monde se sente bien, laisse tes comportements oppressifs de c\u00f4t\u00e9. \n\nLe programme : \n\n\u2013 10h : Dans le cadre du festival de films Alimenterre, projection du film documentaire \"Tu nourriras le monde\", de Nathan Pirard et Floris Schruijer, suivie d'une discussion. \n\nSynopsis : \n\nCe documentaire retrace l'histoire agricole d'une r\u00e9gion c\u00e9r\u00e9ali\u00e8re fran\u00e7aise o\u00f9 se pratique une agriculture particuli\u00e8rement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette r\u00e9gion sont aujourd'hui confront\u00e9es, deux jeunes ing\u00e9nieurs agronomes partent \u00e0 la rencontre de ces c\u00e9r\u00e9aliers. A travers le r\u00e9cit de leurs histoires personnelles, peu \u00e0 peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 derni\u00e8res ann\u00e9es, et leur impact sur nos campagnes. Pour plus d'infos \n\n\u2013 12h : Repas de soutien \u00e0 Cadran, 100% bio, paysan et local. \n\nLe concept : les appros sont achet\u00e9es par Cadran \u00e0 prix r\u00e9mun\u00e9rateur aux paysan\u00b7ne\u00b7s, et le repas de la cantine est \u00e0 prix libre. 2 menus : v\u00e9g\u00e9tarien et v\u00e9g\u00e9talien. \n\nCadran est l'acronyme pour Collectif d'Aide \u00e0 la Distribution, la Recherche et l'Approvisionnement en Nourriture. On peut aussi dire collectif de ravitaillement. Nous sommes sympathisant\u00b7e\u00b7s de la paysannerie, et nous r\u00e9pondons \u00e0 sa demande de lui trouver en ville des d\u00e9bouch\u00e9s pour sa production. \n\nLe concept : livrer en ville des produits bio ou label au prix de la ferme. En contrepartie, chacun\u00b7e est invit\u00e9\u00b7e \u00e0 donner un prix libre en plus du montant de sa commande. Avec le prix libre, nous retournons voir les paysan\u00b7ne\u00b7s et nous leur achetons \u00e0 prix r\u00e9mun\u00e9rateur leurs surplus ponctuels, que nous redistribuons en ville \u00e0 prix libre, aux cantines de quartier, aux collectifs d'habitant\u00b7e\u00b7s, aux femmes seules avec enfants, bref aux exclu\u00b7e\u00b7s des r\u00e9seaux d'alimentation de qualit\u00e9.\n\nContact : cadran@riseup.net \n\n\u2013 13h30 : Animation - comment \u00e9laborer collectivement un projet de S\u00e9curit\u00e9 Sociale de l'Alimentation de gauche ? \n\nUn nouveau concept \u00e9merge d'organisations agricoles : la S\u00e9curit\u00e9 sociale de l'alimentation. Au d\u00e9part, une interrogation : comment assurer un droit \u00e0 l'alimentation pour toustes ? Comment d\u00e9passer les limites de l'aide alimentaire actuelle ? L'occasion de s'interroger ensemble sur comment mettre en place un droit \u00e0 l'alimentation effectif, en s'inspirant de la S\u00e9curit\u00e9 sociale de 1945 et des luttes sociales du XXe si\u00e8cle. \n\nOn discutera notamment la pertinence de certains passages de ce texte \n\n\u2013 14h30 : Pr\u00e9sentation et discussion autour du livre \"Sans fumier, manuel de mara\u00eechage biologique sans intrant d'\u00e9levage pour un futur soutenable\", en pr\u00e9sence de l'\u00e9quipe de traduction. Sans fumier ! est la traduction de Growing Green, un manuel de mara\u00eechage sans intrant d'\u00e9levage qui fait r\u00e9f\u00e9rence dans le monde anglophone. Des membres de l'\u00e9quipe de traduction et diffusion du livre vous en proposent une pr\u00e9sentation permettant d'apporter des r\u00e9ponses et alimenter des discussions : Quels rapports entre production v\u00e9g\u00e9tale et \u00e9levage ? Est-il possible de cultiver des l\u00e9gumes en bio sans fumier, lisier et autres sous produits d'abattoirs ? Quelles techniques pour s'en passer ? Ou encore pourquoi s'en passer ? \n\nLa traduction est partie d'un double constat : \n\nDans les sph\u00e8res agricoles, professionnelles ou vivri\u00e8res, l'id\u00e9e de cultiver des l\u00e9gumes en bio appara\u00eet comme une impossibilit\u00e9. Par ailleurs remettre en cause la place de l'\u00e9levage dans ces pratiques \u00e0 partir de positions strictement morales ne permet pas d'\u00e9changer. Apporter des techniques ayant prouv\u00e9 leur efficacit\u00e9 depuis maintenant plusieurs d\u00e9cennies peut servir de base \u00e0 des discussions, \u00e9changes et, qui sait, changements de pratiques. Par ailleurs si le veganisme et, dans une moindre mesure, l'antisp\u00e9cisme tendent \u00e0 gagner en visibilit\u00e9, la question de la production agricole reste largement impens\u00e9e. Le livre et les zines que nous apportons peuvent servir de base \u00e0 une pr\u00e9sentation des enjeux. \n\nPr\u00e9sence \u00e0 confirmer d'un mara\u00eecher pratiquant cette forme d'agriculture. \n\nPlus d'infos sur le site \n\nRetrouvez toute la journ\u00e9e une table de documentation abordant ces th\u00e9matiques, pour prolonger les discussions. \n\n\u2013 15h30 : J\u00e9r\u00f4me vivait. Pr\u00e9sentation de l'histoire de J\u00e9r\u00f4me Laronze, suivi d'un temps d'\u00e9changes avec le public. \n\nLucie, cousine de J\u00e9r\u00f4me Laronze, mort sous les balles de la gendarmerie, interviendra pour vous raconter son histoire et comment les normes au service d'une agriculture industrielle tuent les paysan\u00b7ne\u00b7s d'aujourd'hui. Lire le traitement de l'affaire par Reporterre \n\n\u2013 16h30 : \u00c9coute collective du podcast \"Travailleurs d\u00e9tach\u00e9s - les dessous d'une exploitation. Leurs bras pour nos assiettes\", suivie d'une discussion avec une des deux autrices, Tifenn Hermelin. \n\nUne enqu\u00eate men\u00e9e dans les Bouches-du-Rh\u00f4ne sur les conditions de vie des travailleurs et travailleuses d\u00e9tach\u00e9\u00b7e\u00b7s sous contrat avec des soci\u00e9t\u00e9s d'int\u00e9rim espagnoles. Mauvais traitements, menaces, parfois violences envers les travailleurs et travailleuses : les journalistes d\u00e9crivent un syst\u00e8me r\u00f4d\u00e9 et une omerta rendant pr\u00e9cieux tout t\u00e9moignage. Journalistes, agriculteur\u00b7ice\u00b7s, inspection du travail, celles et ceux qui se frottent \u00e0 ces questions sont \u00e9galement confront\u00e9\u00b7e\u00b7s \u00e0 cette violence. \n\n\u2013 18h : Ap\u00e9ro-d\u00e9bat - Face aux cons\u00e9quences de l'agriculture lucrative, quelles alternatives non-marchandes, collectives et populaires ? Comment nourrir le peuple ? \n\nUne population qui mange ce qui a \u00e9t\u00e9 produit par plus exploit\u00e9\u00b7e que soi ; une soci\u00e9t\u00e9 qui tue ses producteur\u00b7ice\u00b7s par exploitation, suicide ou armes \u00e0 feu ; une agriculture qui d\u00e9truit la plan\u00e8te. Le constat est sombre. Les alternatives actuelles restent timides et partielles : les fonci\u00e8res n'enrichissent que les poss\u00e9dants et leurs salari\u00e9\u00b7e\u00b7s ; les AMAP restent inaccessibles aux plus pauvres ; les propositions \u00e9lectorales roses-vertes revendiquent les travers qu'elles d\u00e9noncent par ailleurs. \n\nDes solutions \u00e9mergent pourtant, loin des logiques lucratives : elles combinent production, transport, transformation et distribution, sans se demander qui a tels papiers, tels titres de propri\u00e9t\u00e9 ou telle structure associative en r\u00e8gle. Ces pratiques informelles s'incluent dans des r\u00e9seaux de solidarit\u00e9 plus vastes et rappellent l'absurdit\u00e9 du d\u00e9bat r\u00e9ducteur \"agriculture industrielle ou paysanne ?\" Si l'agriculture industrielle fait l'unanimit\u00e9 contre elle, la question reste pos\u00e9e : face au manque de vocations pour devenir paysan\u00b7ne\u00b7s, comment faire pour ne pas faire reposer la responsabilit\u00e9 de notre alimentation sur la seule paysannerie ? Quelles pratiques agricoles populaires et \u00e9mancipatrices sont d\u00e9sirables pour nourrir le peuple ? \n\nEt toute la journ\u00e9e : \n\nVenez d\u00e9couvrir l'AERI et ses cantines : les GJ Montreuil, la cantine ivoirienne, le bouchon a\u00e9rien et la cantine mexicaine.\n\nRetrouvez aussi les cantines de l'interco champ\u00eatre (dont les BSP Montreuil) le collectif des Bons petits l\u00e9gumes, le Hackerspace bas\u00e9 \u00e0 l'AERI, ainsi que d'autres initiatives solidaires de Montreuil et d'Ile de France. \n\n\u2013 Une buvette fournie en produits paysans : caf\u00e9, tisanes, jus de pomme, bi\u00e8re... Ainsi que des tapas paysans. Tous les b\u00e9n\u00e9fices sont fl\u00e9ch\u00e9s en soutien \u00e0 l'agriculture paysanne. \n\n\u2013 Des infokioskes en lien avec l'acc\u00e8s \u00e0 l'alimentation, l'agriculture, les migrations. \n\n\u2013 Un stand du r\u00e9seau de compagnonnage Fourche et champ libre. \n\n\u2013 Une distribution \u00e0 prix libre de quelques centaines de kilos de produits bio et paysans achet\u00e9s \u00e0 prix r\u00e9mun\u00e9rateur aux producteur\u00b7ice\u00b7s. \n\nUn jour, vivre dans un air safe sera aussi \u00e9vident qu'avoir de l'eau potable au robinet. Le collectif Winslow, le Mask bloc Paris et ARRA vous proposeront un table de documentation et seront disponibles pour discuter notamment r\u00e9duction des risques, autod\u00e9fense sanitaire et inclusivit\u00e9. \n\n... et quelques surprises. " ,
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Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Lutte pour la protection de l’environnement, écologie
Lutte contre le patriarcat, féminismes
Éducation populaire
Surveillance, répression, libertés, technopolice
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Cet événement est passé
Samedi 25 novembre 2023 de 10h00 à 20h00,
Où ?
AERI
57 Rue Étienne Marcel 93100 Montreuil
Le samedi 25 novembre, de 10h à 20h, à l’AERI (57, rue Étienne Marcel, Montreuil), journée dédiée à l’agriculture et l’alimentation.
L’entrée est gratuite, l’événement est ouvert à toutes et à tous.
Accessibilité :
Les salles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Des purificateurs d’air sont en action ; des masques ffp2 sont proposés (plus de détails plus bas)
Les prises de paroles sont souvent calmes.
La priorité est assurée sur parole, sans nécessité de carte CMI ou de certificat médical.
... et pour que tout le monde se sente bien, laisse tes comportements oppressifs de côté.
Le programme :
– 10h : Dans le cadre du festival de films Alimenterre, projection du film documentaire "Tu nourriras le monde", de Nathan Pirard et Floris Schruijer, suivie d’une discussion.
Synopsis :
Ce documentaire retrace l’histoire agricole d’une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd’hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ces céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.
– 12h : Repas de soutien à Cadran, 100% bio, paysan et local.
Le concept : les appros sont achetées par Cadran à prix rémunérateur aux paysan·ne·s, et le repas de la cantine est à prix libre. 2 menus : végétarien et végétalien.
Cadran est l’acronyme pour Collectif d’Aide à la Distribution, la Recherche et l’Approvisionnement en Nourriture. On peut aussi dire collectif de ravitaillement. Nous sommes sympathisant·e·s de la paysannerie, et nous répondons à sa demande de lui trouver en ville des débouchés pour sa production.
Le concept : livrer en ville des produits bio ou label au prix de la ferme. En contrepartie, chacun·e est invité·e à donner un prix libre en plus du montant de sa commande. Avec le prix libre, nous retournons voir les paysan·ne·s et nous leur achetons à prix rémunérateur leurs surplus ponctuels, que nous redistribuons en ville à prix libre, aux cantines de quartier, aux collectifs d’habitant·e·s, aux femmes seules avec enfants, bref aux exclu·e·s des réseaux d’alimentation de qualité.
Contact : cadran@riseup.net
– 13h30 : Animation - comment élaborer collectivement un projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation de gauche ?
Un nouveau concept émerge d’organisations agricoles : la Sécurité sociale de l’alimentation. Au départ, une interrogation : comment assurer un droit à l’alimentation pour toustes ? Comment dépasser les limites de l’aide alimentaire actuelle ? L’occasion de s’interroger ensemble sur comment mettre en place un droit à l’alimentation effectif, en s’inspirant de la Sécurité sociale de 1945 et des luttes sociales du XXe siècle.
On discutera notamment la pertinence de certains passages de ce texte
– 14h30 : Présentation et discussion autour du livre "Sans fumier, manuel de maraîchage biologique sans intrant d’élevage pour un futur soutenable", en présence de l’équipe de traduction. Sans fumier ! est la traduction de Growing Green, un manuel de maraîchage sans intrant d’élevage qui fait référence dans le monde anglophone. Des membres de l’équipe de traduction et diffusion du livre vous en proposent une présentation permettant d’apporter des réponses et alimenter des discussions :
- Quels rapports entre production végétale et élevage ?
- Est-il possible de cultiver des légumes en bio sans fumier, lisier et autres sous produits d’abattoirs ?
- Quelles techniques pour s’en passer ?
- Ou encore pourquoi s’en passer ?
La traduction est partie d’un double constat :
Dans les sphères agricoles, professionnelles ou vivrières, l’idée de cultiver des légumes en bio apparaît comme une impossibilité. Par ailleurs remettre en cause la place de l’élevage dans ces pratiques à partir de positions strictement morales ne permet pas d’échanger. Apporter des techniques ayant prouvé leur efficacité depuis maintenant plusieurs décennies peut servir de base à des discussions, échanges et, qui sait, changements de pratiques. Par ailleurs si le veganisme et, dans une moindre mesure, l’antispécisme tendent à gagner en visibilité, la question de la production agricole reste largement impensée. Le livre et les zines que nous apportons peuvent servir de base à une présentation des enjeux.
Présence à confirmer d’un maraîcher pratiquant cette forme d’agriculture.
Plus d’infos sur le site
Retrouvez toute la journée une table de documentation abordant ces thématiques, pour prolonger les discussions.
– 15h30 : Jérôme vivait. Présentation de l’histoire de Jérôme Laronze, suivi d’un temps d’échanges avec le public.
Lucie, cousine de Jérôme Laronze, mort sous les balles de la gendarmerie, interviendra pour vous raconter son histoire et comment les normes au service d’une agriculture industrielle tuent les paysan·ne·s d’aujourd’hui. Lire le traitement de l’affaire par Reporterre
– 16h30 : Écoute collective du podcast "Travailleurs détachés - les dessous d’une exploitation. Leurs bras pour nos assiettes", suivie d’une discussion avec une des deux autrices, Tifenn Hermelin.
Une enquête menée dans les Bouches-du-Rhône sur les conditions de vie des travailleurs et travailleuses détaché·e·s sous contrat avec des sociétés d’intérim espagnoles. Mauvais traitements, menaces, parfois violences envers les travailleurs et travailleuses : les journalistes décrivent un système rôdé et une omerta rendant précieux tout témoignage. Journalistes, agriculteur·ice·s, inspection du travail, celles et ceux qui se frottent à ces questions sont également confronté·e·s à cette violence.
– 18h : Apéro-débat - Face aux conséquences de l’agriculture lucrative, quelles alternatives non-marchandes, collectives et populaires ? Comment nourrir le peuple ?
Une population qui mange ce qui a été produit par plus exploité·e que soi ; une société qui tue ses producteur·ice·s par exploitation, suicide ou armes à feu ; une agriculture qui détruit la planète. Le constat est sombre. Les alternatives actuelles restent timides et partielles : les foncières n’enrichissent que les possédants et leurs salarié·e·s ; les AMAP restent inaccessibles aux plus pauvres ; les propositions électorales roses-vertes revendiquent les travers qu’elles dénoncent par ailleurs.
Des solutions émergent pourtant, loin des logiques lucratives : elles combinent production, transport, transformation et distribution, sans se demander qui a tels papiers, tels titres de propriété ou telle structure associative en règle. Ces pratiques informelles s’incluent dans des réseaux de solidarité plus vastes et rappellent l’absurdité du débat réducteur "agriculture industrielle ou paysanne ?" Si l’agriculture industrielle fait l’unanimité contre elle, la question reste posée : face au manque de vocations pour devenir paysan·ne·s, comment faire pour ne pas faire reposer la responsabilité de notre alimentation sur la seule paysannerie ? Quelles pratiques agricoles populaires et émancipatrices sont désirables pour nourrir le peuple ?
Et toute la journée :
Venez découvrir l’AERI et ses cantines : les GJ Montreuil, la cantine ivoirienne, le bouchon aérien et la cantine mexicaine.
Retrouvez aussi les cantines de l’interco champêtre (dont les BSP Montreuil) le collectif des Bons petits légumes, le Hackerspace basé à l’AERI, ainsi que d’autres initiatives solidaires de Montreuil et d’Ile de France.
– Une buvette fournie en produits paysans : café, tisanes, jus de pomme, bière... Ainsi que des tapas paysans. Tous les bénéfices sont fléchés en soutien à l’agriculture paysanne.
– Des infokioskes en lien avec l’accès à l’alimentation, l’agriculture, les migrations.
– Un stand du réseau de compagnonnage Fourche et champ libre.
– Une distribution à prix libre de quelques centaines de kilos de produits bio et paysans achetés à prix rémunérateur aux producteur·ice·s.
Un jour, vivre dans un air safe sera aussi évident qu’avoir de l’eau potable au robinet. Le collectif Winslow, le Mask bloc Paris et ARRA vous proposeront un table de documentation et seront disponibles pour discuter notamment réduction des risques, autodéfense sanitaire et inclusivité.
... et quelques surprises.