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"Je préférerais ne pas". Un film d’Isabelle Bourgueil sur Henri Simon
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"name": "\"Je pr\u00e9f\u00e9rerais ne pas\". Un film d\u2019Isabelle Bourgueil sur Henri Simon" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Je-prefererais-ne-pas-Un-film-d-Isabelle-Bourgueil-sur-Henri-Simon.html \n\n\"Ma vie est faite de refus et d'une certaine fa\u00e7on, j'en suis fier.\n\nPour les marxistes, je suis anarchiste et pour les anarchistes, je suis marxiste. \n\nJe suis communiste de conseil.\n\nLe communisme de conseil cadre bien avec certaines formulations de l'anarchisme.\" \n\n— Henri Simon (extraits film tournages 2022\/2023) \n\nLong m\u00e9trage documentaire (premier long), 83'\n\nCouleur et noir et blanc, AVCHD, 16\/9 et 4\/3\n\nR\u00e9alisation, image, son Isabelle Bourgueil\n\nMontage Cyprien Ponson\n\n\u00c9talonnage Cyprien Ponson\n\nMixage son Caroline Parietti \n\n\u00a9 mai 2024, Isabelle Bourgueil \n\n« La R\u00e9volution sera totale et mondiale ou ne sera pas ! » HS \n\nLa r\u00e9alisatrice a 10 ans lorsque Mai 68 bat la mesure du monde. Sa vie sera chang\u00e9e par les quelques images qu'elle a vues. Henri Simon est le p\u00e8re d'une de ses amies. \n\nCentenaire, n\u00e9 en 1922, Henri Simon, militant d'entreprise, employ\u00e9 aux Assurances g\u00e9n\u00e9rales Vie, participa d\u00e8s le d\u00e9but des ann\u00e9es 50 \u00e0 des groupes politiques dont le premier fut Socialisme ou Barbarie. Apr\u00e8s la scission de 1958, il lance avec Claude Lefort (l'un des fondateurs de Socialisme ou Barbarie) un nouveau groupe ILO (Informations et Liaison Ouvri\u00e8res) puis le Bulletin Inter-Entreprises qui deviendra Informations et Correspondance Ouvri\u00e8res (ICO) et enfin en 1975 le r\u00e9seau \u00c9changes et mouvement. Le bulletin \"\u00c9changes\" continue de sortir quatre fois par an pour faire le point sur les luttes dans le monde, qu'elles soient ouvri\u00e8res ou sociales. Henri reste la t\u00eate de pont de ce r\u00e9seau. \n\nCe film, portrait d'un homme et d'une \u00e9poque, revient sur des \u00e9v\u00e9nements importants, des id\u00e9es et des utopies du 20e si\u00e8cle. L'occurrence de Mai 68 bouleversera le paysage de ces groupes oppositionnels. Le film est un entretien entre Henri Simon et la r\u00e9alisatrice. La conversation s'articule autour d'extraits de lettres qu'il \u00e9changea pendant plus de trente ans avec son ami Gaston Davoust (ou Henry Chaz\u00e9, son pseudonyme). Cet ami, de 18 ans son a\u00een\u00e9, fondateur de l'Union communiste, influen\u00e7a et guida sa pens\u00e9e. \n\nLe film tente de cerner ce qui soul\u00e8ve cet homme, son engagement. Cet entretien fait surgir une histoire peu connue, celle des gauches dites extra-parlementaires, radicales, d\u00e9nomm\u00e9es aujourd'hui par les pouvoirs successifs « extr\u00eame gauche » ou encore « ultra gauche ». Libertaire, la r\u00e9alisatrice questionne, malgr\u00e9 sa reconnaissance envers ces militant.e.s, les croyances et le pouvoir de transformation sociale de ces groupes. " ,
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Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Cet événement est passé
Mardi 7 mai de 19h00 à 22h00,
Où ?
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot, 75011, Paris, France
#militantisme
#MouvementOuvrier
#GaucheRadicale
#HistoireSociale
#lutteouvrière
#luttedesclasses
"Ma vie est faite de refus et d’une certaine façon, j’en suis fier.
Pour les marxistes, je suis anarchiste et pour les anarchistes, je suis marxiste.
Je suis communiste de conseil.
Le communisme de conseil cadre bien avec certaines formulations de l’anarchisme."
— Henri Simon (extraits film tournages 2022/2023)
Long métrage documentaire (premier long), 83’
Couleur et noir et blanc, AVCHD, 16/9 et 4/3
Réalisation, image, son Isabelle Bourgueil
Montage Cyprien Ponson
Étalonnage Cyprien Ponson
Mixage son Caroline Parietti
© mai 2024, Isabelle Bourgueil
« La Révolution sera totale et mondiale ou ne sera pas ! » HS
La réalisatrice a 10 ans lorsque Mai 68 bat la mesure du monde. Sa vie sera changée par les quelques images qu’elle a vues. Henri Simon est le père d’une de ses amies.
Centenaire, né en 1922, Henri Simon, militant d’entreprise, employé aux Assurances générales Vie, participa dès le début des années 50 à des groupes politiques dont le premier fut Socialisme ou Barbarie. Après la scission de 1958, il lance avec Claude Lefort (l’un des fondateurs de Socialisme ou Barbarie) un nouveau groupe ILO (Informations et Liaison Ouvrières) puis le Bulletin Inter-Entreprises qui deviendra Informations et Correspondance Ouvrières (ICO) et enfin en 1975 le réseau Échanges et mouvement. Le bulletin "Échanges" continue de sortir quatre fois par an pour faire le point sur les luttes dans le monde, qu’elles soient ouvrières ou sociales. Henri reste la tête de pont de ce réseau.
Ce film, portrait d’un homme et d’une époque, revient sur des événements importants, des idées et des utopies du 20e siècle. L’occurrence de Mai 68 bouleversera le paysage de ces groupes oppositionnels. Le film est un entretien entre Henri Simon et la réalisatrice. La conversation s’articule autour d’extraits de lettres qu’il échangea pendant plus de trente ans avec son ami Gaston Davoust (ou Henry Chazé, son pseudonyme). Cet ami, de 18 ans son aîné, fondateur de l’Union communiste, influença et guida sa pensée.
Le film tente de cerner ce qui soulève cet homme, son engagement. Cet entretien fait surgir une histoire peu connue, celle des gauches dites extra-parlementaires, radicales, dénommées aujourd’hui par les pouvoirs successifs « extrême gauche » ou encore « ultra gauche ». Libertaire, la réalisatrice questionne, malgré sa reconnaissance envers ces militant.e.s, les croyances et le pouvoir de transformation sociale de ces groupes.