"Happy Fingers Pochoirs" - Vernissage
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"name": "\"Happy Fingers Pochoirs\" - Vernissage" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Happy-Fingers-Pochoirs-Vernissage.html \n\ndu 24 Mai au 21 Juin Exposition » Happy Fingers Pochoirs » | Vernissage le 24 Mai | 16H \n\nHappy Fingers est n\u00e9 tr\u00e8s exactement le 18 mars 2011 sur la butte Montmartre pour le 140e anniversaire de la Commune de Paris avec une s\u00e9rie de 4 pochoirs de communardes ( Louise Michel et Nathalie Lemel) et communards (Elis\u00e9e Reclus et Eug\u00e8ne Varlin) intitul\u00e9e \"140 rue de la canaille\". J'ai coll\u00e9 cette s\u00e9rie \u00e0 plusieurs endroit depuis l\u00e0 o\u00f9 la Commune a d\u00e9but\u00e9, Montmartre, jusque l\u00e0 o\u00f9 elle a fini, Belleville (et aussi dans la vitrine de la Librairie Publico). \n\nAvant cela, Happy Fingers n'existait pas et je n'\u00e9tais qu'Emmanuel Petit, n\u00e9 en 1963, qui s'exprimait alors par le dessin aux pastels et crayons de couleur dans des images en trompe-l'oeil o\u00f9 ne figurait pas de pr\u00e9sence humaine. Mais s'il n'existait pas encore, Happy Fingers \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 en gestation, enfant d'un syndicaliste n\u00e9 le 19 mars 1921 au Japon (peut-\u00eatre \u00e9tait-ce encore le 18 mars en France ?) pour le 50e anniversaire de la Commune et tr\u00e8s f\u00e9ru du mouvement ouvrier au XIXe si\u00e8cle. \n\nJe n'avais pas beaucoup \u00e9chang\u00e9 avec lui jusqu'\u00e0 mes 18 ans tant il \u00e9tait occup\u00e9 par ses fonctions syndicales et moi par ma vie pleine de th\u00e9\u00e2tre et de cours. En 1981, il avait pu partir \u00e0 la retraite pour ses 60 ans, histoire de d\u00e9couvrir 6 mois plus tard qu'un m\u00e9chant crabe avait d\u00e9j\u00e0 bien entam\u00e9 son capital sant\u00e9. Les 18 mois qu'il nous restait \u00e0 partager le furent autour de la Commune dont il m'inocula le virus ! S'en est suivie une \"maladie chronique\" (la s\u00e9rie sur la Canaille compte maintenant 15 femmes et hommes de la Commune) mais elle est joyeuse et beaucoup moins l\u00e9tale que la sienne. \n\nCe premier collage \u00e9tait donc un double hommage, \u00e0 la Commune et \u00e0 mon p\u00e8re qui aurait eu 90 ans. Faire une r\u00e9alisation sur la Commune aux pastels et accrocher \u00e7a au-dessus de mon canap\u00e9 dans la salon ? Pas question ! La Commune c'est la rue ! Le pochoir, cette \"s\u00e9rigraphie du pauvre\", s'est impos\u00e9 alors comme moyen d'expression id\u00e9al pour r\u00e9aliser des multiples de cette premi\u00e8re s\u00e9rie. \n\nDepuis, ce moyen d'expression est devenu mon m\u00e9dia principal, me satisfaisant d'un point de vue esth\u00e9tique et me permettant de diffus\u00e9 \u00e0 travers lui quelques messages \u00e0 propos de la politique, de l'environnement, des violences polici\u00e8res, du Rojava, etc. Voir aussi Librairie Publico " ,
"label": "Ajouter à mon calendrier",
"location": "Librairie Le Monde libertaire - Publico 145 Rue Amelot 75011 Paris " ,
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Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme
Éducation populaire
Surveillance, répression, libertés, technopolice
Quand ?
Le 24 mai de 13h à 19h30,
Où ?
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot 75011 Paris
#StreetArt
#Violencepolicière
#CommunedeParis
du 24 Mai au 21 Juin Exposition » Happy Fingers Pochoirs » | Vernissage le 24 Mai | 16H
Happy Fingers est né très exactement le 18 mars 2011 sur la butte Montmartre pour le 140e anniversaire de la Commune de Paris avec une série de 4 pochoirs de communardes ( Louise Michel et Nathalie Lemel) et communards (Elisée Reclus et Eugène Varlin) intitulée "140 rue de la canaille". J’ai collé cette série à plusieurs endroit depuis là où la Commune a débuté, Montmartre, jusque là où elle a fini, Belleville (et aussi dans la vitrine de la Librairie Publico).
Avant cela, Happy Fingers n’existait pas et je n’étais qu’Emmanuel Petit, né en 1963, qui s’exprimait alors par le dessin aux pastels et crayons de couleur dans des images en trompe-l’oeil où ne figurait pas de présence humaine. Mais s’il n’existait pas encore, Happy Fingers était déjà en gestation, enfant d’un syndicaliste né le 19 mars 1921 au Japon (peut-être était-ce encore le 18 mars en France ?) pour le 50e anniversaire de la Commune et très féru du mouvement ouvrier au XIXe siècle.
Je n’avais pas beaucoup échangé avec lui jusqu’à mes 18 ans tant il était occupé par ses fonctions syndicales et moi par ma vie pleine de théâtre et de cours. En 1981, il avait pu partir à la retraite pour ses 60 ans, histoire de découvrir 6 mois plus tard qu’un méchant crabe avait déjà bien entamé son capital santé. Les 18 mois qu’il nous restait à partager le furent autour de la Commune dont il m’inocula le virus ! S’en est suivie une "maladie chronique" (la série sur la Canaille compte maintenant 15 femmes et hommes de la Commune) mais elle est joyeuse et beaucoup moins létale que la sienne.
Ce premier collage était donc un double hommage, à la Commune et à mon père qui aurait eu 90 ans. Faire une réalisation sur la Commune aux pastels et accrocher ça au-dessus de mon canapé dans la salon ? Pas question ! La Commune c’est la rue ! Le pochoir, cette "sérigraphie du pauvre", s’est imposé alors comme moyen d’expression idéal pour réaliser des multiples de cette première série.
Depuis, ce moyen d’expression est devenu mon média principal, me satisfaisant d’un point de vue esthétique et me permettant de diffusé à travers lui quelques messages à propos de la politique, de l’environnement, des violences policières, du Rojava, etc.