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Discussion sur l’écologie sociale en compagnie de Floréal Romero
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"name": "Discussion sur l\u2019\u00e9cologie sociale en compagnie de Flor\u00e9al Romero" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Discussion-sur-l-ecologie-sociale-en-compagnie-de-Floreal-Romero.html \n\nLa soir\u00e9e, organis\u00e9e par l'association Germinal, propose une discussion sur l'\u00e9cologie sociale avec la participation de Flor\u00e9al Romero, auteur d'\"Agir ici et maintenant : penser l'\u00e9cologie sociale de Murray Bookchin\" (\u00e9ditions du Commun, 2019). \n\nLa soir\u00e9e se poursuivra autour d'un buffet en auberge espagnole (tout le monde est invit\u00e9 \u00e0 y contribuer en apportant quelque chose). \n\n\u00c9cologie sociale et communalisme : un pari vital pour sortir du r\u00e8gne de l'argent \n\nLe capitalisme est une \u00e9conomie qui ne vit que par l'accumulation et l'accroissement sans fin du capital s'appuyant sur les \u00c9tats-nations dot\u00e9s d'appareils militaires, policiers et administratifs centralis\u00e9s entra\u00eenant le d\u00e9veloppement d'une \u00e9conomie politique de guerre permanente, dont la surveillance, le contr\u00f4le et la r\u00e9pression en sont des sous-dimensions. Le tout se traduisant par une destruction sans pr\u00e9c\u00e9dent des \u00e9cosyst\u00e8mes qui nous ont fait na\u00eetre et de la nature m\u00eame de notre soci\u00e9t\u00e9, du commun qui fait de nous des \u00eatres humains. \n\nIl ne conna\u00eet pas de restructuration, il n'existe fondamentalement que comme restructuration permanente qui l'a successivement transform\u00e9 d'un capitalisme marchand \u00e0 l'industriel puis au financier et actuellement au cognitif. L'humain devient proth\u00e8se ou appendice de la vitesse technique, \u00e9conomique et politique et ceci, parce qu'ayant invent\u00e9 l'organisation rationnelle du travail - avec des travailleurs et travailleuses devenus objets jetables - suivant sa logique, le capitalisme l'a perfectionn\u00e9e dans toute la sph\u00e8re rationnelle de la vie. \n\nIl y a l\u00e0 un totalitarisme immanent \u00e0 la massification par l'ali\u00e9nation totale des volont\u00e9s particuli\u00e8res. Ainsi s'\u00e9laborent dans un climat de peur entretenue les pr\u00e9misses des nouvelles formes de totalitarisme qui ne sont pas une exception, une sorte d'aberration d\u00e9mocratique mais l'aboutissement logique d'une forme de gouvernance comme management g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9, structurant les soci\u00e9t\u00e9s pour une rentabilit\u00e9 optimum du capital financier. Par dessus le march\u00e9, l'id\u00e9ologie n\u00e9olib\u00e9rale n'a de cesse de p\u00e9rorer que l'expansion de ce syst\u00e8me est l'aboutissement d'une mission providentielle dans l'histoire de l'humanit\u00e9. \n\nCela dit, le d\u00e9fi qui se pose \u00e0 nous va bien au-del\u00e0 de gagner de petites batailles sociales ou \u00e9cologiques ou trouver des alternatives localis\u00e9es nous permettant \u00e0 quelques personnes de respirer. Le pari qui se pose est bien celui de comment refaire une soci\u00e9t\u00e9 devenue auto-destructrice ? C'est ce d\u00e9fi que s'est propos\u00e9 de relever l'\u00e9cologie sociale qui d\u00e9j\u00e0 nous permet de comprendre que la destruction de notre milieu naturel, l'exploitation et ali\u00e9nation des \u00eatres humains plongent leurs racines dans la domination \u00e0 commencer par la patriarcale. En ceci l'anthropologie tout comme l'histoire constituent de pr\u00e9cieux outils indispensables pour rompre avec la religion n\u00e9olib\u00e9rale rab\u00e2ch\u00e9e jour apr\u00e8s jour et comprendre l'\u00e9volution des soci\u00e9t\u00e9s, du passage au capitalisme - comme sujet automate - mais aussi consid\u00e9rer le pass\u00e9 comme r\u00e9servoir d'espoir. \n\nPartant, l'\u00e9cologie sociale nous propose une alternative globale pour sortir de l'impasse capitaliste, une option politique r\u00e9pondant \u00e0 nos vrais besoins, soit le pouvoir de d\u00e9cider par et pour nous-m\u00eame : le communalisme. Il ne s'agit pas l\u00e0 d'une nouvelle id\u00e9ologie ; partant des luttes et alternatives actuelles, elle nous invite \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir ensemble pour nous diriger vers une utopie r\u00e9alisable. Pour ce faire, pas de programme pr\u00e9-\u00e9tabli mais des jalons pos\u00e9s vers cet imaginaire \u00e0 d\u00e9velopper en commun. Riches des exp\u00e9riences pass\u00e9es, il s'agit de suspendre ce temps emball\u00e9 de l'actualit\u00e9 o\u00f9 un \u00e9v\u00e9nement en chasse un autre pour s'engager sur le chemin de l'\u00e9mancipation qui ne peut se faire qu'en marchant et partant de ce qui est en germe au pr\u00e9sent. C'est \u00e0 cette salutaire r\u00e9flexion \u00e0 m\u00eame de d\u00e9velopper une intelligence collective que nous vous convions. Voir aussi la BAM Voir aussi sur Mastodon " ,
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Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme
Lutte pour la protection de l’environnement, écologie
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Cet événement est passé
Mercredi 23 avril à 19h30,
Où ?
La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
14 Impasse Carnot 92240 Malakoff
#communalisme
La soirée, organisée par l’association Germinal, propose une discussion sur l’écologie sociale avec la participation de Floréal Romero, auteur d’"Agir ici et maintenant : penser l’écologie sociale de Murray Bookchin" (éditions du Commun, 2019).
La soirée se poursuivra autour d’un buffet en auberge espagnole (tout le monde est invité à y contribuer en apportant quelque chose).
Écologie sociale et communalisme : un pari vital pour sortir du règne de l’argent
Le capitalisme est une économie qui ne vit que par l’accumulation et l’accroissement sans fin du capital s’appuyant sur les États-nations dotés d’appareils militaires, policiers et administratifs centralisés entraînant le développement d’une économie politique de guerre permanente, dont la surveillance, le contrôle et la répression en sont des sous-dimensions. Le tout se traduisant par une destruction sans précédent des écosystèmes qui nous ont fait naître et de la nature même de notre société, du commun qui fait de nous des êtres humains.
Il ne connaît pas de restructuration, il n’existe fondamentalement que comme restructuration permanente qui l’a successivement transformé d’un capitalisme marchand à l’industriel puis au financier et actuellement au cognitif. L’humain devient prothèse ou appendice de la vitesse technique, économique et politique et ceci, parce qu’ayant inventé l’organisation rationnelle du travail - avec des travailleurs et travailleuses devenus objets jetables - suivant sa logique, le capitalisme l’a perfectionnée dans toute la sphère rationnelle de la vie.
Il y a là un totalitarisme immanent à la massification par l’aliénation totale des volontés particulières. Ainsi s’élaborent dans un climat de peur entretenue les prémisses des nouvelles formes de totalitarisme qui ne sont pas une exception, une sorte d’aberration démocratique mais l’aboutissement logique d’une forme de gouvernance comme management généralisé, structurant les sociétés pour une rentabilité optimum du capital financier. Par dessus le marché, l’idéologie néolibérale n’a de cesse de pérorer que l’expansion de ce système est l’aboutissement d’une mission providentielle dans l’histoire de l’humanité.
Cela dit, le défi qui se pose à nous va bien au-delà de gagner de petites batailles sociales ou écologiques ou trouver des alternatives localisées nous permettant à quelques personnes de respirer. Le pari qui se pose est bien celui de comment refaire une société devenue auto-destructrice ? C’est ce défi que s’est proposé de relever l’écologie sociale qui déjà nous permet de comprendre que la destruction de notre milieu naturel, l’exploitation et aliénation des êtres humains plongent leurs racines dans la domination à commencer par la patriarcale. En ceci l’anthropologie tout comme l’histoire constituent de précieux outils indispensables pour rompre avec la religion néolibérale rabâchée jour après jour et comprendre l’évolution des sociétés, du passage au capitalisme - comme sujet automate - mais aussi considérer le passé comme réservoir d’espoir.
Partant, l’écologie sociale nous propose une alternative globale pour sortir de l’impasse capitaliste, une option politique répondant à nos vrais besoins, soit le pouvoir de décider par et pour nous-même : le communalisme. Il ne s’agit pas là d’une nouvelle idéologie ; partant des luttes et alternatives actuelles, elle nous invite à réfléchir ensemble pour nous diriger vers une utopie réalisable. Pour ce faire, pas de programme pré-établi mais des jalons posés vers cet imaginaire à développer en commun. Riches des expériences passées, il s’agit de suspendre ce temps emballé de l’actualité où un événement en chasse un autre pour s’engager sur le chemin de l’émancipation qui ne peut se faire qu’en marchant et partant de ce qui est en germe au présent. C’est à cette salutaire réflexion à même de développer une intelligence collective que nous vous convions.