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“Désenvoûtement ou : le néolibéralisme va-t-il mourir et comment faire pour que ça aille plus vite ?”, Conférence gesticulée

Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation Lutte pour la protection de l’environnement, écologie Lutte contre le patriarcat, féminismes

Type d'événement :
Réunion publique

Quand ?
Le 11 mai de 20h à 22h,

Où ?
Académie du climat
2 Place Baudoyer 75004 Paris

#burnoutmilitant #Multinationales #néolibéralisme

À travers ses danses, ses chants et ses récits de luttes collectives, Marie-Laure Guislain évoque diverses pistes d’action pour sortir du système, s’en désenvoûter. Dans sa conférence gesticulée « Désenvoûtement ou le néolibéralisme va-t-il mourir et comment faire pour que ça aille plus vite ? », du même titre que son livre, Marie-Laure Guislain (d’Allumeuses.bzz) explore de manière ludique les rouages complexes du système néolibéral néocolonial patriarcal.

Elle revient sur ses enquêtes auprès d’esclaves modernes du textiles, du bâtiment, des cosmétiques... afin que chacun.e puisse ressentir dans ses tripes les conséquences néfastes du système sur celleux qu’il affecte le plus et, qui sait, y trouver comme elle un moteur d’action pour vivre et agir comme si nous étions déjà dans un monde respectueux du vivant.

Elle évoque aussi les actions en justice contre Lafarge, Vinci, Bolloré, Samsung, Auchan, Bnp, Yves Rocher, Perenco... qu’elle a menées à Sherpa, ou le plaidoyer pour l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales. Elle encourage actuellement à travers la cocréation de l’espace de travail collaboratif « Droits et Mouvements sociaux » l’accessibilité et la démocratisation de la stratégie juridique pour les collectifs, afin de renforcer le mouvement social.

Enfin, depuis un épisode de « burn out militant » et « de trauma vicariant », Marie-Laure étudie les facteurs qui mènent des milliers de militant.e.s à l’épuisement et empêchent les luttes de se pérenniser. Elle propose alors de désenvoûter aussi nos organisations des injonctions néolibérales à la productivité ou au sens de l’urgence. Elle invite alors, comme elle le fait auprès des collectifs que son association Allumeuses accompagne pour sortir de l’épuisement, à cultiver des antidotes à la « culture du burn-out » pour remettre du soin à tous les niveaux et ainsi retrouver de la force, de la joie militante et de l’espoir.