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Ciné-débat autour de la sauvegarde de la Bassée

Thèmes :
Lutte pour la protection de l’environnement, écologie

Type d'événement :
Réunion publique

Quand ?

Cet événement est passé
Jeudi 24 avril de 19h00 à 22h00,

Où ?
La Buvette de l’Académie du Climat
Place Baudoyer 75004 Paris

#écologie #Ecocide #zonehumide #artificialisation #laseine

Après la projection du documentaire "La crue de 1910 à Paris, en Seine-et-Marne...et maintenant ?", nous vous proposons d’échanger autour du projet d’élargissement de la seine au niveau de la zone humide de La Bassée.

LA BASSÉE ?

La plus grande zone humide d’Ile de France, magnifique, créée par les méandres de la Seine et deux nappes phréatiques. A 100km au sud est de Paris, entre Provins, Sens et Montereau

QUE SE TRAME-T-IL DANS LA BASSÉE ?

Aujourd’hui, entre Bray sur Seine et Nogent sur Seine, des péniches de 650 tonnes y circulent. Voies Navigable de France (VNF), le gestionnaire public des fleuves et rivières naviguées, veut entreprendre un gigantesque chantier pour faire passer des péniches 3,8 fois plus grosses (2 500 tonnes). Pour cela, VNF veut creuser, élargir, rectifier la Seine navigable sur plus de 30 km.

POURQUOI REFUSER CE PROJET ET VOULOIR UNE BASSÉE VIVANTE ?

Les impacts du chantier de mise à grand gabarit de la Seine seront colossaux :

 Un risque accru de forte crue de la Seine sur Paris et la Seine-et-Marne
 Une biodiversité vitale détruite : près de 150 hectares de zones humides endommagées, des centaines d’espèces animales, végétales et aquatiques menacées
 Un risque sur la qualité de l’eau potable

Tout ça alors que :

 Les arguments de VNF justifiant ce chantier sont fortement biaisés : transport fluvial pas si « vert », un trafic contraire à la transition écologique (céréales pour l’export, granulats à béton), compensation écologique très questionnable...
 Ce chantier sera au bénéfice essentiellement d’entreprises privées, notamment Soufflet, mastodonte de l’agroalimentaire et du négoce de céréales

Et... des solutions alternatives plus joyeuses, plus écologiques, moins risquées et moins couteuses existent pour les deux projets (optimisation de la voie fluviale actuelle, utilisation des lignes de fret ferroviaire existantes...).