Assemblée générale d’étudiant.e.s sans papiers et de leurs soutiens
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"name": "Assembl\u00e9e g\u00e9n\u00e9rale d’\u00e9tudiant.e.s sans papiers et leurs soutiens" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Assemblee-generale-d-etudiant-e-s-sans-papiers-et-de-leurs-soutiens.html \n\nL'entr\u00e9e en vigueur de la circulaire Retailleau marque encore un durcissement des politiques contre les personnes \u00e9trang\u00e8res en France. Les choix racistes qui imposent une immigration jetable organis\u00e9e selon le crit\u00e8re de l'utilit\u00e9 des personnes sur le march\u00e9 du travail sont pouss\u00e9es encore plus loin, et ne sont m\u00eame plus cach\u00e9es. \n\nCette circulaire restreint les r\u00e9gularisation \u00e0 la voie des m\u00e9tiers en tension. L'arr\u00eat\u00e9 du 21 mai r\u00e9duit les \u00e9tranger.e.s \u00e0 une main d'oeuvre pr\u00e9caire, sans tenir compte de leurs dipl\u00f4mes, m\u00eames ceux obtenus ici. La France y perd la richesse de leurs savoirs. En exigeant 7 ans de pr\u00e9sence en France, elle condamne les \u00e9tudiant.e.s \u00e0 ne jamais \u00eatre r\u00e9gularis\u00e9.e.s. Celle-ci impose aussi une injonction a l'int\u00e9gration : il faut d\u00e9sormais prouver son implication citoyenne, souvent par des activit\u00e9s b\u00e9n\u00e9voles, comme si le droit au s\u00e9jour devait se m\u00e9riter en \u00e9change d'un engagement constant, non reconnu et non r\u00e9mun\u00e9r\u00e9. Pour obtenir des renouvellements de titre de s\u00e9jour m\u00eame en remplissants les crit\u00e8res c'est la gal\u00e8re ! \n\nMalgr\u00e9 la r\u00e9pression, les gens s'organisent contre ces politiques ! L'intercollectif des sans papiers d'Ile-e-France se mobilise depuis plus d'un an contre la loi Darmanin et la circulaire Retailleau en manifestant devant les pr\u00e9fectures et sous-pr\u00e9fectures. Pendant ce temps, d'autres collectifs se mobilisent \u00e0 Paris (Collectif des mineurs du parc de Belleville) et \u00e0 St. Denis (Collectif Combat pour l'h\u00e9bergement 93) pour un logement, pour aller \u00e0 l'\u00e9cole et pour des conditions de vie dignes. \n\nLes \u00e9tudiant.e.s sans papiers aussi subissent au quotidien les cons\u00e9quences de ces choix politiques qui les emp\u00eachent d'avoir des conditions d'\u00e9tudes dignes, qui les poussent dans la pr\u00e9carit\u00e9 et font du passage \u00e0 l'universit\u00e9 un parcours \u00e9puisant. Sous la grande mascarade de \"Bienvenue en France\", les \u00e9tudiant.e.s \u00e9tranger.e.s paient cher pour des dipl\u00f4mes qu'ielles ne peuvent parfois pas obtenir, faute de papiers pour faire un stage. Sans dipl\u00f4me, pas de travail. Leurs savoirs servent l'\u00e9conomie, mais leurs droits sont ni\u00e9s. \n\nFaire ses \u00e9tudes sans avoir les bons papiers veut dire : \n\n\u2013 Payer des frais d'inscriptions diff\u00e9renci\u00e9s et exorbitants \n\n\u2013 Ne jamais rater de cours, avoir des notes excellentes, sans l'option de redoubler ou de se r\u00e9orienter \n\n\u2013 Gal\u00e9rer \u00e0 trouver un logement en \u00e9tant m\u00eame exclu.es de ceux du CROUS \n\n\u2013 Ne pas pouvoir toucher les bourses du CROUS mais, bien s\u00fbr, \u00eatre oblig\u00e9 de payer la CVEC ! \n\n\u2013 Toujours gal\u00e9rer \u00e0 trouver des stages et ne pas pouvoir valider son dipl\u00f4me par une alternance \n\n\u2013 Ne pas avoir acc\u00e8s aux soins car m\u00eame le strict minimum (l'AME) est une gal\u00e8re \u00e0 obtenir \n\n\u2013 Ne pas pouvoir travailler dans des conditions dignes et se retrouver \u00e0 d\u00e9pendre des autres \n\n\u2013 Vivre dans l'angoisse de se faire contr\u00f4ler par les flics partout et tout le temps \n\n\u2013 Ne jamais pouvoir rentrer voir sa famille et ses ami.e.s \n\nContre Retailleau et le racisme d'\u00c9tat, des collectifs RUSF et collectifs d'\u00e9tudiant.e.s sans papiers et leurs soutiens appelons \u00e0 une assembl\u00e9e g\u00e9n\u00e9rale des \u00e9tudiant.e.s sans papiers et de personnes solidaires pour s'organiser collectivement ! " ,
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Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Type d'événement :
Assemblée générale
Quand ?
Le 19 juin à 18h30,
Où ?
Bourse du travail Paris (Château d’eau)
3, rue du Château d'eau, 75010 , Paris , France
L’entrée en vigueur de la circulaire Retailleau marque encore un durcissement des politiques contre les personnes étrangères en France. Les choix racistes qui imposent une immigration jetable organisée selon le critère de l’utilité des personnes sur le marché du travail sont poussées encore plus loin, et ne sont même plus cachées.
Cette circulaire restreint les régularisation à la voie des métiers en tension. L’arrêté du 21 mai réduit les étranger.e.s à une main d’oeuvre précaire, sans tenir compte de leurs diplômes, mêmes ceux obtenus ici. La France y perd la richesse de leurs savoirs. En exigeant 7 ans de présence en France, elle condamne les étudiant.e.s à ne jamais être régularisé.e.s. Celle-ci impose aussi une injonction a l’intégration : il faut désormais prouver son implication citoyenne, souvent par des activités bénévoles, comme si le droit au séjour devait se mériter en échange d’un engagement constant, non reconnu et non rémunéré. Pour obtenir des renouvellements de titre de séjour même en remplissants les critères c’est la galère !
Malgré la répression, les gens s’organisent contre ces politiques ! L’intercollectif des sans papiers d’Ile-e-France se mobilise depuis plus d’un an contre la loi Darmanin et la circulaire Retailleau en manifestant devant les préfectures et sous-préfectures. Pendant ce temps, d’autres collectifs se mobilisent à Paris (Collectif des mineurs du parc de Belleville) et à St. Denis (Collectif Combat pour l’hébergement 93) pour un logement, pour aller à l’école et pour des conditions de vie dignes.
Les étudiant.e.s sans papiers aussi subissent au quotidien les conséquences de ces choix politiques qui les empêchent d’avoir des conditions d’études dignes, qui les poussent dans la précarité et font du passage à l’université un parcours épuisant. Sous la grande mascarade de "Bienvenue en France", les étudiant.e.s étranger.e.s paient cher pour des diplômes qu’ielles ne peuvent parfois pas obtenir, faute de papiers pour faire un stage. Sans diplôme, pas de travail. Leurs savoirs servent l’économie, mais leurs droits sont niés.
Faire ses études sans avoir les bons papiers veut dire :
– Payer des frais d’inscriptions différenciés et exorbitants
– Ne jamais rater de cours, avoir des notes excellentes, sans l’option de redoubler ou de se réorienter
– Galérer à trouver un logement en étant même exclu.es de ceux du CROUS
– Ne pas pouvoir toucher les bourses du CROUS mais, bien sûr, être obligé de payer la CVEC !
– Toujours galérer à trouver des stages et ne pas pouvoir valider son diplôme par une alternance
– Ne pas avoir accès aux soins car même le strict minimum (l’AME) est une galère à obtenir
– Ne pas pouvoir travailler dans des conditions dignes et se retrouver à dépendre des autres
– Vivre dans l’angoisse de se faire contrôler par les flics partout et tout le temps
– Ne jamais pouvoir rentrer voir sa famille et ses ami.e.s
Contre Retailleau et le racisme d’État, des collectifs RUSF et collectifs d’étudiant.e.s sans papiers et leurs soutiens appelons à une assemblée générale des étudiant.e.s sans papiers et de personnes solidaires pour s’organiser collectivement !