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Réunion hebdomadaire coordination anti-répression Paris IDF

Thèmes :
Surveillance, répression, libertés, technopolice

Type d'événement :
Réunion publique

Quand ?
Le 5 novembre de 18h30 à 21h,

Où ?
Bourse du Travail (Château d’Eau)
3 rue du Château d'Eau, 75010, Paris, France

Autres jours :
Le 12 novembre de 18h30 à 21h,
Le 19 novembre de 18h30 à 21h,
Le 26 novembre de 18h30 à 21h,
Le 3 décembre de 18h30 à 21h,
Le 10 décembre de 18h30 à 21h,
Le 17 décembre de 18h30 à 21h,
Le 24 décembre de 18h30 à 21h,
Le 31 décembre de 18h30 à 21h,
Le 7 janvier 2025 de 18h30 à 21h,
Le 14 janvier 2025 de 18h30 à 21h,
Le 21 janvier 2025 de 18h30 à 21h,
Le 28 janvier 2025 de 18h30 à 21h,
Le 4 février 2025 de 18h30 à 21h,
Le 11 février 2025 de 18h30 à 21h,
Le 18 février 2025 de 18h30 à 21h,
Le 25 février 2025 de 18h30 à 21h,
Le 4 mars 2025 de 18h30 à 21h,
Le 11 mars 2025 de 18h30 à 21h,
Le 18 mars 2025 de 18h30 à 21h,
Le 25 mars 2025 de 18h30 à 21h,

Nous nous réunissons tous les mardis de 18h30 à 21h à la Bourse du travail de Paris. Cette réunion hebdomadaire a pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs.

Bienvenue à la coordination contre la répression et les violences policières !

Coordination contre la répression et les violences policières Paris-IDF

La répression fait rage et votre rage grandit.
Vous voulez savoir qui nous sommes, ce que nous faisons, quand, comment et tant d’autres choses...
Les réunions de la coordination sont publiques et ouvertes à tou·te·s.
Toutefois, nous ne voulons être ni des sujets d’article ni des sujets de recherche scientifique, c’est pourquoi nous refusons que journalistes, chercheur·euse·s, étudiant·e·s viennent assister aux réunions pour leur travail en se plaçant de fait hors de l’implication nécessaire au fonctionnement de la coordination.

Contact de la Legal Team (groupe légal de la coordination) :
- stoprepression(@)riseup.net
- 07.52.95.71.11 pour les urgences

Soutiens financiers :
- Dons en ligne par CB 
- Chèques à adresser à :
Solidarités Collectives, chez Sud PTT
25-27, rue des Envierges, 75020, Paris
- RIB sur demande (par mail)

En attendant nous vous laissons à la lecture de notre texte, histoire afin que vous puissiez vous faire une petite idée pour commencer.

Qui sommes-nous ?

La coordination contre la répression et les violences policières s’est créée en 2016 au moment du mouvement contre la loi Travail. Cette coordination s’est donné pour but de combattre la répression systématique du gouvernement face aux mobilisations sociales (blocus, manifestations, occupations...).
Si la coordination est née dans le but de soutenir les manifestant.es dans un contexte de mouvement social, elle n’oublie pas que les politiques répressives, les violences policières et judiciaires utilisées lors du mouvement contre la loi Travail étaient à l’oeuvre depuis longtemps dans les quartiers populaires et auprès des personnes exilées, sans papiers ou migrantes.

Aujourd’hui, la coordination soutient l’idée que c’est l’ensemble de la répression quotidienne qu’il faut combattre face à la multiplication des lois absurdes qui font tomber de plus en plus de comportements dans l’illégalité.

La coordination n’est pas un collectif. Elle se veut une articulation de personnes et de groupes qui souhaitent lutter ensemble dans cette perspective.
La coordination se veut anticapitaliste, antipatriarcale, antiraciste, antiautoritaire, ancrée dans la lutte des classes, elle se bat contre toutes formes d’oppressions.

Objectifs

La répression consiste, entre autres, à isoler les personnes réprimées et judiciarisées. La coordination veut briser cet isolement.
Dans la mesure où la plupart des comportements deviennent illégaux et que de plus en plus de personnes deviennent « indésirables », la coordination tend à construire une chaîne de soutien de l’avant-interpellation jusqu’à la sortie de prison le cas échéant. Pour cela, elle souhaite bâtir une défense politique de manière collective afin que la question de la répression et des violences policières devienne l’affaire de tout·te·s.

Qu’implique une défense politique collective ?

Elle se traduit, d’une part, par la solidarité avec les personnes interpellées et le refus de les dissocier, de faire un tri entre elles, d’autre part, par l’affirmation de la légitimité de nos luttes dans et hors les tribunaux.
Elle suppose :

 de construire ensemble une réponse large, auto-organisée et réinvestie par le plus grand nombre, sans la réserver aux « experts », militant·e·s ou avocat·e·s, face à une institution judiciaire qui laisse les prévenu·e·s seul·e·s face à leurs actes présumés délictuels, privé·e·s de toute défense commune, concertée et politique ;
 de ne pas choisir entre de supposé·e·s « bon·ne·s » ou « mauvais·e·s » prévenu·e·s : pas de dissociation ;
 que la défense de l’un·e ne se construit pas au détriment de l’autre : pas de désolidarisation, pas de dénonciation ;
 que la défense se prépare dans le respect du/de la prévenu·e. Lui·elle, soutenu·e par d’autres inculpé·e·s, par ses camarades de lutte ou par le collectif de défense juridique s’il y en a un, aura toujours le dernier mot sur la stratégie à adopter. L’avocat·e devra adapter ses pratiques à la stratégie ainsi définie ;
 que toute personne, indépendamment de ses ressources, puisse avoir le droit à la défense politique collective.
Pour ce faire, nous relayons et fournissons ainsi les outils utiles à cette défense politique collective afin que toute personne ou tout groupe puisse utiliser en totale autonomie les moyens disponibles en région parisienne.
Notre action est politique. C’est sur ces principes que notre solidarité s’appuie.

Quels sont nos moyens ?

 Le Groupe Légal : il est né fin 2016, de la volonté de la Coordination contre la répression et les violences policières de Paris/IDF, de s’organiser pour ne laisser personne isolé·e face à la police et la justice - en manifs, lors d’actions de blocage ou d’occupation, dans les quartiers populaires comme en soutien aux personnes exilées, sans-papiers ou migrantes.
 Un collectif d’avocat·e·s permettant que chaque interpellé·e puisse avoir accès à une même défense, quelles que soient ses ressources.
 Une caisse de solidarité qui prend en charge les frais de ces avocat·e·s. Cette caisse est alimentée par des dons personnels et par des actions ou des fêtes de soutien organisées par des personnes, des groupes, des collectifs ou par la coordination. Les personnes défendues y participent, si elles le peuvent, à hauteur de leurs moyens ou en fonction de ce qu’elles peuvent apporter au collectif.
 Les brochures « Sortez couvert·e·s » : en plusieurs langues, versions courte et longue, ces flyers regroupent des astuces, infos et conseils autour de la répression, de l’avant-manif au passage devant le·la juge.
 Les petits carrés avec des noms du collectif d’avocat·e·s à distribuer lors des manifestations.

Tous les conseils et ressources juridiques se trouvent sur le site du RAJCOL, Réseau d’autodéfense juridique collective où l’on peut aussi contacter des groupes de soutien dans d’autres villes et télécharger des guides et des outils juridiques (onglet matériaux à diffuser).

Témoin d’une interpellation en manifestation ou action ? Appellez la Legal Team Paris-Île-de-France 07.52.95.71.11, mail : stoprepression@riseup.net

Suivi et infos ici

Mais notre nombre et notre détermination sont aussi nos moyens de défense collective. Nos besoins sont importants tant au niveau financier qu’humain. Plus nous serons nombreux·ses à nous engager plus nous pourrons faire tout ce qui nous paraît essentiel pour rendre efficace et offensive notre défense collective :

 participer activement à la gestion des dossiers de défense avec les avocat·e·s ;
 organiser des ateliers de formation avant les manifs pour diffuser le plus largement possible les réflexes, comportements et moyens d’autodéfense ;
 constituer des réunions après manifs pour mettre en œuvre des actions de soutien devant les commissariats ;
 assister aux audiences afin de soutenir les prévenu·e·s au moment de leur jugement, mais aussi à leur sortie du tribunal ;
 maintenir le lien entre les personnes incarcéré·e·s et l’extérieur via des lettres, des visites, des manifestations diverses ;
 organiser des moments de discussion et de débat autour de la notion de défense collective.

C’est ensemble, nombreux·ses et déterminé·e·s, que nous pourrons gagner.