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Rencontre avec Thomas Hochmann autour de l’ouvrage : "On ne peut plus rien dire... Liberté d’expression, le grand détournement"

Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation Lutte contre le patriarcat, féminismes Lutte des classes, travail et internationalisme Surveillance, répression, libertés, technopolice Autre

Type d'événement :
Réunion publique

Quand ?
Le 27 mars de 19h30 à 21h30,

Où ?
Le Monte en l’Air
2 Rue de la Mare 75020 Paris

Thomas Hochmann sera l’invité de la librairie Le Monte-en-l’air (2, rue de la Mare, 75020 Paris), le jeudi 27 mars à 19h30 à l’occasion de la sortie de son nouvel ouvrage ("On ne peut plus rien dire...  : Liberté d’expression, le grand détournement") aux éditions Anamosa.

Présentation de l’ouvrage par la maison d’édition :

“On ne peut plus rien dire…” La complainte de celles et ceux qui dénoncent la “censure” s’étire à longueur de journée sur les plateaux télévisés. Il semblerait que la réaction se soit approprié la liberté d’expression pour mieux la dévoyer. Comment en est-on arrivé là ? Comment récupérer cette liberté fondamentale en démocratie ? Voilà l’enjeu de ce texte incisif.

Toute contradiction est dénoncée comme une agression, la lutte contre le racisme est présentée comme une marque d’intolérance “woke”. Par un incroyable retournement, tout effort pour protéger le débat démocratique est aujourd’hui brocardé comme une atteinte à “liberté d’expression”. Pourtant, la haine et le mensonge nuisent gravement à la délibération démocratique : les restrictions de l’expression publique, loin d’être en contradiction avec la liberté d’expression, lui sont consubstantielles.

Le juriste Thomas Hochmann révèle la manière dont la réaction a accaparé la liberté d’expression pour mieux imposer ses manières de dire. Mais il montre également comment se réapproprier cette liberté fondamentale, après avoir rappelé et défendu, exemples à l’appui, les lois qui interdisent les discours de haine et les campagnes de désinformation. Leur mise en œuvre constitue désormais une de nos dernières chances de repousser l’extrême droite.