Rencontre autour du livre « Vide à la demande - critique des séries »
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"name": "Rencontre autour du livre \"Vide \u00e0 la demande - critique des s\u00e9ries\" de Bertrand Cochard" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Rencontre-autour-du-livre-Vide-a-la-demande-critique-des-series.html \n\nVenez d\u00e9couvrir le livre : \"Vide \u00e0 la demande - Critique des s\u00e9ries\", aux \u00e9ditions L'\u00c9chapp\u00e9e, 2024, en pr\u00e9sence de l'auteur, Bertrand Cochard, et discuter dans une ambiance conviviale de ce sujet qui nous concerne tous et toutes. La soir\u00e9e se terminera sur un buffet partag\u00e9 (tout le monde est invit\u00e9 \u00e0 apporter quelque chose \u00e0 boire et\/ou manger). \n\n\"Depuis qu'elles sont disponibles « \u00e0 la demande », sur tous les \u00e9crans, les s\u00e9ries ont colonis\u00e9 nos vies. Accessibles tout le temps et partout, elles remplissent les moindres temps morts et nous permettent de « d\u00e9connecter » apr\u00e8s une journ\u00e9e de travail, tout en s'invitant dans nos conversations et en construisant nos imaginaires. \n\nCe ph\u00e9nom\u00e8ne, qui touche toutes les classes sociales, tous les \u00e2ges, tous les niveaux culturels et toutes les sensibilit\u00e9s politiques, est indissociable d'une infrastructure num\u00e9rique qui d\u00e9grade nos mani\u00e8res de vivre et de penser : diminution de l'attention et du temps de sommeil, surcharge informationnelle, surexcitation, consum\u00e9risme, etc. Si les s\u00e9ries sont \u00e0 ce titre l'objet et la forme de notre \u00e9poque, elles sont pourtant rest\u00e9es sous le radar de la critique - les « intellectuels » pr\u00e9f\u00e9rant r\u00e9habiliter ce genre suppos\u00e9 mineur, le parant de toutes les vertus, et non des moindres : instrument d'\u00e9mancipation politique, refuge de la cr\u00e9ation esth\u00e9tique et m\u00eame outil th\u00e9rapeutique. \n\nCet essai prend l'exact contrepoint de ces discours et d\u00e9veloppe une critique radicale des s\u00e9ries. En croisant r\u00e9flexions sur le temps libre, la fiction, l'imaginaire, l'histoire et l'\u00e9conomie de l'attention, il rend compte des effets d\u00e9l\u00e9t\u00e8res de ce « passe-temps » sur nos existences, trop pleines, ou plus exactement vides \u00e0 craquer.\" Voir aussi La BAM " ,
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Thèmes :
Éducation populaire
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Le 5 octobre à 19h30,
Où ?
La BAM - Bibliothèque Associative de Malakoff
14 Impasse Carnot 92240 Malakoff
Venez découvrir le livre : "Vide à la demande - Critique des séries", aux éditions L’Échappée, 2024, en présence de l’auteur, Bertrand Cochard, et discuter dans une ambiance conviviale de ce sujet qui nous concerne tous et toutes. La soirée se terminera sur un buffet partagé (tout le monde est invité à apporter quelque chose à boire et/ou manger).
"Depuis qu’elles sont disponibles « à la demande », sur tous les écrans, les séries ont colonisé nos vies. Accessibles tout le temps et partout, elles remplissent les moindres temps morts et nous permettent de « déconnecter » après une journée de travail, tout en s’invitant dans nos conversations et en construisant nos imaginaires.
Ce phénomène, qui touche toutes les classes sociales, tous les âges, tous les niveaux culturels et toutes les sensibilités politiques, est indissociable d’une infrastructure numérique qui dégrade nos manières de vivre et de penser : diminution de l’attention et du temps de sommeil, surcharge informationnelle, surexcitation, consumérisme, etc. Si les séries sont à ce titre l’objet et la forme de notre époque, elles sont pourtant restées sous le radar de la critique - les « intellectuels » préférant réhabiliter ce genre supposé mineur, le parant de toutes les vertus, et non des moindres : instrument d’émancipation politique, refuge de la création esthétique et même outil thérapeutique.
Cet essai prend l’exact contrepoint de ces discours et développe une critique radicale des séries. En croisant réflexions sur le temps libre, la fiction, l’imaginaire, l’histoire et l’économie de l’attention, il rend compte des effets délétères de ce « passe-temps » sur nos existences, trop pleines, ou plus exactement vides à craquer."