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Rassemblement "Parce qu’ils sont irremplaçables, étendons les droits des travailleurs sans papiers !"
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"name": "Parce qu’ils sont irrempla\u00e7ables, \u00e9tendons les droits des travailleurs sans papiers !" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Rassemblement-Parce-qu-ils-sont-irremplacables-etendons-les-droits-des.html \n\nParce qu'ils sont irrempla\u00e7ables, \u00e9tendons les droits des travailleurs sans papiers ! \n\nA travers les luttes qu'ils m\u00e8nent les travailleuses et travailleurs sans-papiers ont prouv\u00e9 leur r\u00f4le irrempla\u00e7able pour l'en- semble de la soci\u00e9t\u00e9. Qui peut d\u00e9sormais douter, que les sans-papiers sont des travailleurs ? En d\u00e9pit de la surexploitation dont ils sont victimes, ne contribuent-ils pas \u00e0 la cr\u00e9ation de richesse nationale ? La CGT engag\u00e9e \u00e0 leurs c\u00f4t\u00e9s n\u2019aura de cesse de soutenir leurs luttes pr\u00e9sentes et \u00e0 venir : L\u2019\u00e9galit\u00e9 de tous les travailleurs est un combat d\u2019utilit\u00e9 pour le monde du travail !\n\nLe poids inqui\u00e9tant de l'extr\u00eame-droite et le refus du gouvernement d\u2019avancer sur le sujet n\u2019ont pas permis que les questions concr\u00e8tes du droit des \u00e9trangers et particuli\u00e8rement celles relatives aux tra- vailleurs sans papiers, soient port\u00e9es au c\u0153ur du d\u00e9bat politique. \n\nIl appartient d\u00e9sormais aux travailleurs sans-papiers, \u00e0 leurs or- ganisations syndicales et en l'esp\u00e8ce la CGT, de mener le com- bat pour leur r\u00e9gularisation. \n\nIl faut prendre aux mots l'administration et l'inviter \u00e0 un « choc de simplification », consistant \u00e0 enclencher la r\u00e9gularisation sur simple pr\u00e9sentation d'un contrat de travail ou de feuilles de paie ou d\u2019autres preuves de travail (constat de l\u2019inspection du travail, factures pour les livreurs \u00e0 deux roues), \u00e0 l'instar de la r\u00e8gle qui pr\u00e9valait avant 1973. Au-del\u00e0 de la seule et d\u00e9roga- toire admission exceptionnelle au s\u00e9jour, c'est \u00e0 la reconnais- sance pleine du droit au s\u00e9jour des travailleurs sans papiers, qu'il faut gagner, et en finir avec le « bon vouloir » des pr\u00e9fec- tures mais aussi des employeurs. \n\nGr\u00e2ce \u00e0 la d\u00e9termination des travailleurs sans papiers et de la CGT, la circulaire du 28 novembre 2012 (dite Valls) en d\u00e9pit des insuffi- sances, n'a pas \u00e9t\u00e9 remise en cause. Les mouvements sociaux r\u00e9cents posent de facto la question du d\u00e9passement de cette circulaire et de l'autorisation provisoire de travail g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9e par le « d\u00e9cret immigration professionnelle » d\u2019avril 2021. \n\nL\u2019urgence aujourd\u2019hui est de simplifier et g\u00e9n\u00e9raliser l'ensemble des dispositions relatives au droit \u00e0 exercer une activit\u00e9 professionnelle corr\u00e9l\u00e9e au s\u00e9jour. A l'issue de certains conflits, \u00e0 l'instar de ceux qui ont travers\u00e9 le secteur de la collecte des d\u00e9chets, l'administration a judicieusement opt\u00e9 pour l'\u00e9tablissement de titres \"Vie Priv\u00e9e et Familiale\". Pourquoi ne pas g\u00e9n\u00e9raliser une si pertinente d\u00e9cision ? \n\nEnfin et c'est un point central pour la CGT, il faut mettre en garde l'administration sur la poursuite de la d\u00e9mat\u00e9rialisation des d\u00e9marches administratives qui font obstacle \u00e0 l'acc\u00e8s aux proc\u00e9dures de r\u00e9gularisation. Ainsi, alors que nombre d'\u00e9trangers satisfont pleinement aux crit\u00e8res de ladite circulaire, les voici dans l'impossibilit\u00e9 de d\u00e9poser leurs demandes de titres de s\u00e9jour. C'est au-del\u00e0 des salari\u00e9.e.s, tous les usagers \u00e9trangers qui se sont confront\u00e9s \u00e0 la num\u00e9risation, et se retrouvent souvent dans l'impossibilit\u00e9 d'obtenir un simple renouvellement de leurs titres de s\u00e9jour, avec les cons\u00e9quences que cela implique en termes de travail, de droits sociaux et de vie quotidienne. C'est aussi un risque accru pour les salari\u00e9s r\u00e9gularisables de demeurer dans l'ill\u00e9galit\u00e9 et d'inciter les employeurs \u00e0 les licencier. \n\nLa CGT souligne l'importance de l'accueil physique en pr\u00e9fecture, il en va du principe d'\u00e9galit\u00e9 au fondement de nos ser- vices publics.\n\nDe nouvelles n\u00e9gociations visant \u00e0 desserrer l'\u00e9tau de l'admission exceptionnelle au s\u00e9jour doivent s\u2019ouvrir pour faire valoir le droit au s\u00e9jour des travailleurs et travailleuses \u00e9trangers ou \u00e9trang\u00e8res. \n\nRassemblement le 29 juin \u00e0 11h30 devant la DGEF\n\n18-20 rue des pyr\u00e9n\u00e9es 75020 Paris, m\u00e9tro\/tram Porte de Vincennes " ,
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Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation
Lutte des classes, travail et internationalisme
Autre
Type d'événement :
Rassemblement
Quand ?
Cet événement est passé
Mercredi 29 juin 2022 à 11h30,
Où ?
DGEF
18-20 Rue des Pyrénées, 75020, France
#DGEF
#Régularisation
Parce qu’ils sont irremplaçables, étendons les droits des travailleurs sans papiers !
A travers les luttes qu’ils mènent les travailleuses et travailleurs sans-papiers ont prouvé leur rôle irremplaçable pour l’en- semble de la société. Qui peut désormais douter, que les sans-papiers sont des travailleurs ? En dépit de la surexploitation dont ils sont victimes, ne contribuent-ils pas à la création de richesse nationale ? La CGT engagée à leurs côtés n’aura de cesse de soutenir leurs luttes présentes et à venir : L’égalité de tous les travailleurs est un combat d’utilité pour le monde du travail !
Le poids inquiétant de l’extrême-droite et le refus du gouvernement d’avancer sur le sujet n’ont pas permis que les questions concrètes du droit des étrangers et particulièrement celles relatives aux tra- vailleurs sans papiers, soient portées au cœur du débat politique.
Il appartient désormais aux travailleurs sans-papiers, à leurs or- ganisations syndicales et en l’espèce la CGT, de mener le com- bat pour leur régularisation.
Il faut prendre aux mots l’administration et l’inviter à un « choc de simplification », consistant à enclencher la régularisation sur simple présentation d’un contrat de travail ou de feuilles de paie ou d’autres preuves de travail (constat de l’inspection du travail, factures pour les livreurs à deux roues), à l’instar de la règle qui prévalait avant 1973. Au-delà de la seule et déroga- toire admission exceptionnelle au séjour, c’est à la reconnais- sance pleine du droit au séjour des travailleurs sans papiers, qu’il faut gagner, et en finir avec le « bon vouloir » des préfec- tures mais aussi des employeurs.
Grâce à la détermination des travailleurs sans papiers et de la CGT, la circulaire du 28 novembre 2012 (dite Valls) en dépit des insuffi- sances, n’a pas été remise en cause. Les mouvements sociaux récents posent de facto la question du dépassement de cette circulaire et de l’autorisation provisoire de travail généralisée par le « décret immigration professionnelle » d’avril 2021.
L’urgence aujourd’hui est de simplifier et généraliser l’ensemble des dispositions relatives au droit à exercer une activité professionnelle corrélée au séjour. A l’issue de certains conflits, à l’instar de ceux qui ont traversé le secteur de la collecte des déchets, l’administration a judicieusement opté pour l’établissement de titres "Vie Privée et Familiale". Pourquoi ne pas généraliser une si pertinente décision ?
Enfin et c’est un point central pour la CGT, il faut mettre en garde l’administration sur la poursuite de la dématérialisation des démarches administratives qui font obstacle à l’accès aux procédures de régularisation. Ainsi, alors que nombre d’étrangers satisfont pleinement aux critères de ladite circulaire, les voici dans l’impossibilité de déposer leurs demandes de titres de séjour. C’est au-delà des salarié.e.s, tous les usagers étrangers qui se sont confrontés à la numérisation, et se retrouvent souvent dans l’impossibilité d’obtenir un simple renouvellement de leurs titres de séjour, avec les conséquences que cela implique en termes de travail, de droits sociaux et de vie quotidienne. C’est aussi un risque accru pour les salariés régularisables de demeurer dans l’illégalité et d’inciter les employeurs à les licencier.
La CGT souligne l’importance de l’accueil physique en préfecture, il en va du principe d’égalité au fondement de nos ser- vices publics.
De nouvelles négociations visant à desserrer l’étau de l’admission exceptionnelle au séjour doivent s’ouvrir pour faire valoir le droit au séjour des travailleurs et travailleuses étrangers ou étrangères.
Rassemblement le 29 juin à 11h30 devant la DGEF
18-20 rue des pyrénées 75020 Paris, métro/tram Porte de Vincennes