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Projection du film "Bentalha : autopsie d’un massacre" de Jean-Baptiste Rivoire

Thèmes :
Surveillance, répression, libertés, technopolice Autre

Type d'événement :
Réunion publique

Quand ?

Cet événement est passé
Samedi 4 novembre 2023 à 16h00,

Où ?
Librairie Le Monde libertaire - Publico
145 Rue Amelot 75011 Paris

Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997 se déroule à Bentalha près d’Alger le massacre de dizaines d’habitantes et habitants, théoriquement par le Groupe Islamique Armé (GIA). Le bilan officiel est de 85 morts mais d’autres sources en indiquent bien plus.

Durant l’assaut, des témoins affirment aussi que des ambulances et blindés militaires stationnaient devant le quartier Haï el-Djilali. La grande difficulté d’enquêter pour les journalistes pose enfin la question du rôle de l’État algérien.

En effet, la présence permanente de policiers, gendarmes et faux témoins gêne beaucoup le travail de recherche. La caution de la délégation parlementaire européenne en visite dans le pays après la boucherie montre également une réaction confuse des autorités.

Quelle responsabilité de l’armée dans cette attaque ? Quel lien avec les mêmes faits de l’été 1997 dans les localités de Raïs et Sidi-Youcef ? D’où venait ce GIA dont la presse et le gouvernement parlaient tant ?

Le film "Bentalha : autopsie d’un massacre" de Jean-Baptiste Rivoire nous éclaire sur ces tueries et la possible implication des généraux Mohamed Lamari, Mohamed Médiène et Smaïl Lamari, que l’auteur cite dans son livre "Françalgérie : crimes et mensonges d’État". Il s’agirait d’une entreprise visant à "retourner" les civils contre les islamistes en les poussant à rejoindre les "groupes de légitime défense" et "gardes communales" montés par le pouvoir.

26 ans après, ce contexte perdure sous la présidence d’Abdelmajid Tebboune, ancien premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika placé à la tête du pays en 1999. La loi de "concorde civile" et la tentative d’indemniser les familles de disparus empêche aujourd’hui encore d’accéder à la vérité sur la "décennie noire" d’Algérie.

Accès libre