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Projection –discussion : "Bavures policières" ?
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"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Projection-discussion-Bavures-policieres-6033.html \n\nProjection d'un documentaire (51 minutes) sur les C.R.S., suivie d'une discussion \u00e0 l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry.\n\nDimanche 16 mars 2025 \u00e0 partir de 16h\n\nEntr\u00e9e libre (accueil d\u00e8s 15 h) \n\nLes « bavures » polici\u00e8res ? Des faits rares et isol\u00e9s, dus \u00e0 quelques « brebis galeuses ». Les violences en manif ? Forc\u00e9ment la faute aux casseurs : jamais les CRS n'attaqueraient des gens pacifiques ! \n\n\u00c0 ceux qui croient encore que les flics seraient de preux chevaliers au service du bien, qui crient \"La police avec nous !\", ce documentaire (51 min) sur « les combattants de l'ordre » peut vous enlever vos illusions. \n\n« On est des brutes professionnelles ! » \n\nLes « bavures » polici\u00e8res\u2026 Les flics qui rackettent, insultent, tabassent, mutilent, violent, assassinent\u2026 Les serviteurs de l'\u00c9tat en parlent comme s'il s'agissait de faits rares et isol\u00e9s, cons\u00e9quences de circonstances malheureuses ou dus \u00e0 quelques « fruits pourris ». Cela revient \u00e0 dire que, dans leur ensemble, les forces de l'ordre seraient de preux chevaliers au service du bien. Et, de toute fa\u00e7on, leur travail serait indispensable pour la soci\u00e9t\u00e9\u2026 Pourtant, la violence est l'essence m\u00eame du pouvoir. Une violence souvent cach\u00e9e ou consid\u00e9r\u00e9e comme « normale », comme si exploiter, violenter, enfermer, assassiner pouvait \u00eatre normal. \n\nTrop souvent, face aux violences des flics, on entend r\u00e9clamer v\u00e9rit\u00e9 et justice : que le comportement « criminel » de quelque flic soit reconnu (et, du coup, que le comportement « correct » soit r\u00e9tabli), que les responsables soient punis (pour que le syst\u00e8me reste le m\u00eame). Et \u00e0 qui sont-elles r\u00e9clam\u00e9es ? \u00c0 la Justice, celle des tribunaux, celle pour laquelle les flics travaillent et qui n'existerait pas sans police ! \n\nTant qu'il y aura de la police, il y aura des violences polici\u00e8res. Qui croit au flic gentil ? C'est toujours un flic, qui fait son sale boulot. Mais imaginons un instant que soit possible une police « gentille », « d\u00e9mocratique » et respectueuse de nos pr\u00e9tendus « droits ». Qu'est-ce que \u00e7a voudrait dire ? Que, de l'autre c\u00f4t\u00e9, la population serait docile et « gentille » elle aussi, ob\u00e9issant sans faute. Il n'y aurait plus besoin de matraque parce que chacun\u00b7e aurait d\u00e9j\u00e0 un flic dans sa t\u00eate. \n\nLe probl\u00e8me est dans l'existence m\u00eame de la police, et dans celle de l'\u00c9tat, qu'elle sert. Dans l'existence d'une soci\u00e9t\u00e9 fond\u00e9e sur l'autorit\u00e9. C'est pour cela que nous ne voulons pas de police : pas seulement parce que les flics sont des assassins, mais parce que le syst\u00e8me qu'ils d\u00e9fendent et imposent, le monde qui a besoin de la police, est lui-m\u00eame toujours mortif\u00e8re. Parce que nous ne voulons plus d'autorit\u00e9, parce que nous voulons \u00eatre libres. \n\n(Lucioles, bulletin anarchiste) Voir aussi Librairie Publico Voir aussi Ivry Anarchiste " ,
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Thèmes :
Surveillance, répression, libertés, technopolice
Type d'événement :
Réunion publique
Quand ?
Cet événement est passé
Dimanche 16 mars à 16h00,
Où ?
Librairie Publico
145 Rue Amelot 75011 Paris
#ViolencesPolicières
Projection d’un documentaire (51 minutes) sur les C.R.S., suivie d’une discussion à l’invitation du Groupe libertaire d’Ivry.
Dimanche 16 mars 2025 à partir de 16h
Entrée libre (accueil dès 15 h)
Les « bavures » policières ? Des faits rares et isolés, dus à quelques « brebis galeuses ». Les violences en manif ? Forcément la faute aux casseurs : jamais les CRS n’attaqueraient des gens pacifiques !
À ceux qui croient encore que les flics seraient de preux chevaliers au service du bien, qui crient "La police avec nous !", ce documentaire (51 min) sur « les combattants de l’ordre » peut vous enlever vos illusions.
« On est des brutes professionnelles ! »
Les « bavures » policières… Les flics qui rackettent, insultent, tabassent, mutilent, violent, assassinent… Les serviteurs de l’État en parlent comme s’il s’agissait de faits rares et isolés, conséquences de circonstances malheureuses ou dus à quelques « fruits pourris ». Cela revient à dire que, dans leur ensemble, les forces de l’ordre seraient de preux chevaliers au service du bien. Et, de toute façon, leur travail serait indispensable pour la société… Pourtant, la violence est l’essence même du pouvoir. Une violence souvent cachée ou considérée comme « normale », comme si exploiter, violenter, enfermer, assassiner pouvait être normal.
Trop souvent, face aux violences des flics, on entend réclamer vérité et justice : que le comportement « criminel » de quelque flic soit reconnu (et, du coup, que le comportement « correct » soit rétabli), que les responsables soient punis (pour que le système reste le même). Et à qui sont-elles réclamées ? À la Justice, celle des tribunaux, celle pour laquelle les flics travaillent et qui n’existerait pas sans police !
Tant qu’il y aura de la police, il y aura des violences policières. Qui croit au flic gentil ? C’est toujours un flic, qui fait son sale boulot. Mais imaginons un instant que soit possible une police « gentille », « démocratique » et respectueuse de nos prétendus « droits ». Qu’est-ce que ça voudrait dire ? Que, de l’autre côté, la population serait docile et « gentille » elle aussi, obéissant sans faute. Il n’y aurait plus besoin de matraque parce que chacun·e aurait déjà un flic dans sa tête.
Le problème est dans l’existence même de la police, et dans celle de l’État, qu’elle sert. Dans l’existence d’une société fondée sur l’autorité. C’est pour cela que nous ne voulons pas de police : pas seulement parce que les flics sont des assassins, mais parce que le système qu’ils défendent et imposent, le monde qui a besoin de la police, est lui-même toujours mortifère. Parce que nous ne voulons plus d’autorité, parce que nous voulons être libres.
(Lucioles, bulletin anarchiste)