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Pantin : manifestation contre l’expulsion des squats Al Zol et La Trotteuse

Documents à télécharger :

2025-03-14.pdf

Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation Autre

Type d'événement :
Rassemblement

Quand ?

Cet événement est passé
Vendredi 14 mars à 17h00,

Où ?
Zol
Zol, 93500, Pantin, France

Pantin : contre l’expulsion des squats Al Zol et La Trotteuse, mobilisation du 14 au 29 mars 2025

Zol (situé 13, rue Candale) et la Trotteuse (61, rue Charles Nodier) sont deux squats de Pantin où habite une centaine de personnes en tout depuis plus de deux ans. Le 1ᵉʳ avril, c’est la fin de la trêve hivernale, et ces deux squats seront expulsables, alors que la plupart des habitant·e·s n’ont pas de solution de relogement et se retrouveront à la rue.

Face à cette situation, nous exigeons de la préfecture et de la mairie de Pantin de :

 Ne pas expulser les habitant.e.s de Zol et de la Trotteuse. Les deux bâtiments sont concernés par des projets immobiliers, mais les permis de construire à jour ne sont pas déposés, sans parler des temps de préparation des chantiers. Il n’y a donc pas d’urgence à expulser les habitant·e·s.

 Prévoir des solutions de relogement pour tou.te.s les habitant·e·s en cas d’expulsion. Les habitant·e·s n’habitent pas en squats par choix, mais parce qu’ils n’ont pas d’autres solutions de logement (loyers trop chers, pas les bons papiers, discriminations…). Avant l’expulsion, la préfecture doit donc prévoir des solutions de logement pour tou.te.s.

 Mettre en place les moyens nécessaires pour l’accès aux droits de tou.te.s les habitant·e·s (santé, logement etc), et en particulier de permettre la régularisation de tou.te.s les habitant·e·s sans papiers, en facilitant la prise de rendez-vous en préfecture.

Défendre les squats, c’est aussi défendre la possibilité de vivre en collectif, contre l’individualisme imposé par le capitalisme. C’est un moyen de continuer à créer des liens de solidarité et de lutter ensemble pour un monde plus juste. C’est aussi des lieux où l’on peut s’organiser de manière autogérée, en dehors du contrôle de l’État et des institutions faussement sociales qui défendent leurs propres intérêts.