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Manifestation pour la régularisation des salariés de Chronopost

Thèmes :
Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation

Type d'événement :
Rassemblement

Quand ?

Cet événement est passé
Mercredi 9 mars 2022 de 14h00 à 17h00,

Où ?
Place Salvador Allende
94000

Avec les grévistes sans-papiers de Chronopost Alfortville
Manifestation de la Direction de La Poste à Créteil, 3 Place Salvador Allende jusqu’à la Préfecture du Val de Marne

Le 7 décembre dernier, des travailleurs sans papiers de l’agence Chronopost d’Alfortville
(filiale à 100% de la Poste, groupe appartenant à l’Etat), se sont à nouveau mis en grève, et ont démarré un piquet devant cette agence, appuyé par de nombreux travailleurs sans titre d’autres entreprises. Cette occupation est la deuxième en deux ans devant cette agence.
Cette lutte est en lien avec celle de dizaines de travailleurs de l’agence DPD (autre filiale de la Poste) du Coudray-Montceaux, en Essonne (91), qui se sont mis en grève depuis le 15 novembre pour exiger de l’employeur les documents permettant l’obtention de titres de séjour.
Elle est aussi liée à la lutte de plus de 80 intérimaires sans-papiers qui tiennent un piquet devant le siège de RSI à Gennevilliers depuis le 8 novembre.
La lutte des Chronopost à Alfortville prend le relais de celle de 2019, où pendant 7 mois, de juin 2019 à janvier 2020, les travailleurs de l’agence Chronopost d’Alfortville avaient tenu un piquet jour et nuit et obtenu la régularisation de 27 travailleurs
surexploités par cette filiale de La Poste et ses sous-traitants, Derichebourg et Mission Intérim, et la régularisation de 46 autres travailleurs, d’autres sociétés, ayant activement participé à ce combat.
Mais la Préfecture du Val-de-Marne est revenue sur ses engagements et 83 sans papiers ayant soutenu la lutte ne sont toujours pas régularisés.
La Poste continue à surexploiter les Sans-papiers via une cascade de sous-traitance :
Horaires invivables, temps partiel imposé avec la productivité du temps complet, vol sur les feuilles de paye, heures supplémentaires pas payées, arrêts maladie impossibles, accidents de travail pas reconnus…
L’État organise les conditions de la surexploitation et sème la peur !
Il faut que ça change ! Tant que de la main-d’œuvre sans titre existera, des
entreprises existeront pour la surexploiter, et tirer les conditions de salaires et de
travail de tout le monde vers le bas.
Avec ou sans titres, battons-nous donc tous ensemble pour la régularisation
globale de tous les Sans-papiers !