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Journée internationale contre les violences faites aux femmes : manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles
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"name": "Journ\u00e9e internationale contre les violences faites aux femmes : manifestons contre toutes les violences sexistes et sexuelles" ,
"description": "https:\/\/www.agendamilitant.org\/Journee-internationale-contre-les-violences-faites-aux-femmes-manifestons.html \n\nEn cette journ\u00e9e internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va \u00e0 toutes les femmes dans le monde, premi\u00e8res victimes avec les enfants des conflits arm\u00e9s. \n\nNous manifestons particuli\u00e8rement notre soutien aux femmes d\u2019Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d\u2019Isra\u00ebl, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarit\u00e9 avec nos soeurs afghanes maintenues sous le joug d\u2019une oppression effroyable o\u00f9 m\u00eame aller \u00e0 l\u2019\u00e9cole devient un acte h\u00e9ro\u00efque. Nous r\u00e9affirmons notre sororit\u00e9 avec les femmes iraniennes et kurdes en r\u00e9volte pour leur libert\u00e9. Femme, Vie, Libert\u00e9. Nous apportons notre soutien aux femmes ou\u00efghoures, pers\u00e9cut\u00e9es, victimes de politiques g\u00e9nocidaires. \n\nLe 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage \u00e0 toutes les victimes de la violence machiste — les femmes, les personnes LGBTQIA+, \u00e0 toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues. \n\nLes violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d\u2019\u00e9tudes, dans l\u2019espace public, les transports, les \u00e9tablissements de soin, les cabinets gyn\u00e9cologiques, les maternit\u00e9s, les milieux du th\u00e9\u00e2tre, du cin\u00e9ma, du sport, en politique\u2026 Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent souvent, au croisement d\u2019autres discriminations. Ainsi, les femmes les plus touch\u00e9es par ces violences sont celles qui souffrent d\u00e9j\u00e0 de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes pr\u00e9caris\u00e9es, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l\u2019industrie pornocriminelle. \n\nUne prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n\u2019est pas suffisante : les chiffres parlent d\u2019eux-m\u00eames. En France, depuis 2017 ce sont 848 f\u00e9minicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin\u2219es qui ont \u00e9t\u00e9 commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les cons\u00e9quences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalit\u00e9 des agresseurs sont des hommes (97,3%). Une femme en situation de handicap sur 5 a \u00e9t\u00e9 victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont \u00e9t\u00e9 confront\u00e9es \u00e0 des violences dans l\u2019espace public et 85 % des personnes trans ont d\u00e9j\u00e0 subi un acte transphobe. \n\nLa plupart du temps encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes sont class\u00e9es sans suite, l\u2019impunit\u00e9 des agresseurs persiste. La justice reste largement sourde face \u00e0 ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque ann\u00e9e, en majorit\u00e9 au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours \u00e0 \u00eatre reconnue. Bien plus, les m\u00e8res qui cherchent \u00e0 les prot\u00e9ger de l\u2019inceste subi sont souvent elles-m\u00eames poursuivies et se voient retirer la r\u00e9sidence de leurs enfants. \n\nAu bout de 2 ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Ind\u00e9pendante sur l\u2019inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous pr\u00e9texte que son travail est termin\u00e9. Nous exigeons son maintien. \n\nLes femmes demandeuses d\u2019asile sont tr\u00e8s vuln\u00e9rables aux r\u00e9seaux de prostitution, de prox\u00e9n\u00e9tisme et de traite des \u00eatres humains. Ceux-ci sont d\u00e9j\u00e0 \u00e0 pied d\u2019oeuvre pour satisfaire l\u2019augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024. \n\nLe projet de loi « Asile et immigration » ne fera que d\u00e9grader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers. \n\nSur les lieux de travail, plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque ann\u00e9e et un tiers des femmes subissent du harc\u00e8lement sexuel. Les employeurs publics et priv\u00e9s doivent faire cesser les violences et prot\u00e9ger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la Convention 190 de l\u2019Organisation internationale du Travail \u00e0 moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes ! \n\nToutes ces violences ne sont pas une fatalit\u00e9. Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes. Nous exigeons l\u2019application des lois existantes, un plan d\u2019urgence national, des politiques publiques s\u2019\u00e9levant contre la tol\u00e9rance sociale, promouvant la pr\u00e9vention, la protection et la solidarit\u00e9 vis-\u00e0-vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, \u00e0 l\u2019impunit\u00e9 des agresseurs ! Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d\u2019effets et exigeons la mise en place d\u2019une loi-cadre ! \n\nLe dernier rapport de la Fondation des femmes publi\u00e9 en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d\u2019euros. L\u2019\u00c9Etat d\u00e9pense aujourd\u2019hui 184,4 millions. On est loin du compte. C\u2019est ainsi que des associations d\u2019aide aux victimes, qui les soutiennent, les h\u00e9bergent et leur permettent d\u2019entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficult\u00e9. De qui se moque -t-on ? Nous exigeons l\u2019obtention imm\u00e9diate de 3 milliards d\u2019euros pour combattre enfin efficacement ces violences ! \n\nRendez-vous le 25 novembre \u00e0 14h Place de la Nation \u00e0 Paris Voir l'Appel de la Ligue des Droit de l'Homme ainsi que les signataires. " ,
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Thèmes :
Lutte contre le patriarcat, féminismes
Type d'événement :
Rassemblement
Quand ?
Cet événement est passé
Samedi 25 novembre 2023 de 14h00 à 20h00,
Où ?
Place de la Nation (Paris)
Place de la Nation, 75011, Paris, France
En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés.
Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos soeurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politiques génocidaires.
Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste — les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, les transports, les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, les maternités, les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi, les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.
Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante : les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%). Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.
La plupart du temps encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes sont classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste largement sourde face à ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants.
Au bout de 2 ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien.
Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’oeuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024.
Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.
Sur les lieux de travail, plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la Convention 190 de l’Organisation internationale du Travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !
Toutes ces violences ne sont pas une fatalité. Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes. Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis-à-vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs ! Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effets et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !
Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’ÉEtat dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte. C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ? Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !
Rendez-vous le 25 novembre à 14h Place de la Nation à Paris