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Femmes, Vie, Liberté : Féminisme internationaliste en temps de guerre et de fascisme

Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme Lutte des migrant·es et sans-papiers, antiracisme politique, décolonisation Lutte contre le patriarcat, féminismes

Type d'événement :
Réunion publique

Quand ?
Le 28 mars de 18h à 20h30,

Où ?
Bourse du travail Paris (Château d’eau)
3, rue du Château d'eau, 75010, Paris

#FemmesVieLiberté #JinaAmini

Le féminisme, politique de libération pour femmes et corps féminisés sous la tyrannie du capital, est entouré de ses ennemis. Le féminisme impérial justifie les guerres coloniales et la dépossession en « sauvant » des femmes victimes par des interventions des États métropolitains et de leurs soi-disant sœurs supérieures. Le féminisme libéral cherche à obtenir sa part dans la domination et l’exploitation aux côtés des hommes des classes dirigeantes. Parallèlement, les forces fascistes et d’extrême droite – les fémonationalistes – poursuivent leur agenda raciste en présentant les hommes musulmans et immigrés comme « culturellement arriérés » et comme des menaces sexuelles pour les femmes blanches.

Pour dépasser ces instrumentalisations du féminisme, “Femmes, Vie, Liberté” offre un terrain fertile – ce slogan, cri de ralliement contre les colonialismes internes au Kurdistan, a résonné en Iran après le féminicide de Jina Amini en 2022 par la République islamique. Malgré son appropriation par les forces réactionnaires en Iran et en Occident, nous croyons que “Femmes, Vie, Liberté” détient un potentiel émancipateur pour forger des solidarités transnationales entre peuples opprimés, colonisés et exploités – surtout en ces temps marqués par le fascisme patriarcal, les féminicides, les dictatures, le génocide en Palestine et la crise de la reproduction sociale.

Pour le 8 mars, Journée internationale des femmes, et pour répondre à ces défis, nous avons invité Rima Hassan, députée européenne palestinienne et juriste française, Veronica Gago, féministe et militante argentine, autrice de « La puissance féministe », une des organisatrices des grèves féministes en Amérique latine et militante au sein de « Ni Una Menos », et Sara Dehkordi, militante et chercheuse iranienne en exil, membre des familles en quête de justice et auteure de « Segregation, Inequality and Urban Development ». La discussion sera suivie d’un message vidéo de l’ancienne prisonnière politique iranienne et de la lettre d’une prisonnière politique kurde condamnée à mort.

Notez le 28 mars et rejoignez-nous !