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Assemblée générale Bnf - grève reconductible

Thèmes :
Lutte des classes, travail et internationalisme

Type d'événement :
Assemblée générale

Quand ?

Cet événement est passé
Lundi 30 mai 2022 à 13h00,

Où ?
Bibliothèque Nationale de France
Quai François Mauriac 75013 Paris

Grève à la Bibliothèque nationale de France

Personnels en lutte pour la défense du service public, pour les créations de postes nécessaires et contre l’ultra-précarité !

Dernières informations sur la mobilisation des usagers et du personnel de la BnF (grève reconductible depuis le 23 mai) :

►Vendredi 27 mai aura lieu une journée de boycott de la BnF lancée par l’Association des Lecteurs et Usagers de la BnF (ALUBnF), afin de protester contre la dégradation du service public offert par l’établissement en raison du sous-effectif. L’intersyndicale CGT-FSU-SUD et l’Assemblée Générale du personnel soutiennent cette mobilisation, la grève ayant aussi été reconduite jusqu’au dimanche 29 mai !
PROCHAINE AG LUNDI 30 MAI à 13h !

►Informations sur #BnFgate ; #BnFbibliothèquemorte et sur le compte Twitter de l’ALUBnF : @ALUBnF

►Campagne d’envoi d’un courrier type de protestation : academia.hypotheses.org

►Lien vers la pétition des usagers : https://www.mesopinions.com/petition/art-culture/bibliotheque-nationale-france-retour-aux-communications/175704

►Soutenez le personnel en grève reconductible en participant à leur caisse de solidarité : https://www.lepotcommun.fr/pot/7qpwgjpn

Communiqué de presse du 23 mai 2022
(Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture, représentants élus des usagers et ALUBnF)

L’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture des personnels de la BnF, les représentants élus des lecteurs et usagers au Conseil d’Administration de la BnF, l’ALUBnF et le public mobilisé réaffirment leur opposition totale à la réduction drastique de la communication directe des documents conservés en magasins aux usagers de la Bibliothèque de recherche, ainsi qu’aux mesures qui l’accompagnent : augmentation du tarif d’entrée pour les lecteurs, réorganisation des plannings et dégradation des conditions de travail des personnels, politique de recrutement de contractuels ultra-précaires pour travailler en service public…

La direction de la BnF a choisi de passer en force en mettant en place dès le 2 mai cette réforme qui ne répond qu’à une logique budgétaire et comptable (comme le reconnaît désormais elle-même la direction), la BnF souffrant d’un manque massif de postes pour assurer à la fois ses missions essentielles et les nouveaux chantiers en cours. En effet, en 10 ans, la BnF a perdu plus de 400 postes, dont 270 de magasinage, ces pertes continuant ces dernières années avec 122 postes de catégorie C perdus entre 2017 et 2021, malgré une relative stabilité des effectifs globaux, montrant bien le choix marqué de la direction de la BnF de continuer à supprimer des postes pourtant nécessaires au service public. La réduction des services rendus au public est donc la conséquence directe d’une politique d’embauche délétère que l’intersyndicale CGT-FSU-SUD dénonce depuis des années. De plus, la mise en place précipitée de cette réorganisation, imposée sans concertation et contre l’avis de l’unanimité des organisations syndicales, des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et de plus de 18 000 lecteurs, usagers et amis de la BnF, s’avère déjà concrètement intenable, provoquant une désorganisation de plus en plus grave des services aux lecteurs et une dégradation inquiétante des conditions de travail des personnels.

De plus la réouverture des salles de recherche du site de richelieu avec des horaires élargis se fera à moyen constant en mutualisant les salles et avec le retour de l’ultra précarité. La création d’un musée et d’une salle grand public (la salle ovale) nécessitent du personnel et a entraîné un transfert de postes du site de Tolbiac vers celui de Richelieu (car il n’y a pas eu de créations de postes spécifiques), ce qui a aggravé la situation sur le site de Tolbiac.

Tout cela était, malheureusement, prévisible. Les organisations syndicales et les lecteurs n’ont cessé d’alerter la direction sur ces problèmes depuis des mois, et sur les dangers que cette réforme fait peser sur l’ensemble des personnels et des usagers de la BnF, mais aussi sur son image nationale et internationale, aujourd’hui fortement écornée par cette réforme et par le refus de tout dialogue entretenu par la direction.

En conséquence, l’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture et les personnels, avec le soutien total des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et des lectrices et lecteurs mobilisés, appellent à une grève reconductible des personnels à partir de ce lundi 23 mai, qui vise à obtenir :

- le retrait immédiat de la réforme actuelle et le retour aux conditions de communication directe en vigueur avant mars 2020

- la suspension des chantiers internes supplémentaires pour permettre à la BnF d’assurer ses missions essentielles au public

- la mise en place immédiate de toutes les mesures nécessaires pour pourvoir les postes dont la BnF a besoin, en particulier de magasiniers titulaires, avec la publication dès maintenant des postes vacants, puis l’organisation rapide d’un recrutement direct conséquent.

- l’abandon immédiat du recrutement des contractuels à temps incomplet sur besoins permanents sur des CDD d’un an, contrats ultra-précaires sans droit, et retour à leur recrutement en CDI.

- l’augmentation des moyens en personnel et financiers de la BnF pour pouvoir remplir dans de bonnes conditions l’ensemble de ces missions.

- la révision du fonctionnement prévu pour le site de Richelieu et la fermeture des salles de recherche à 18h. Le recrutement du personnel titulaire nécessaire pour le musée, la salle ovale et les salles de lecture.

- l’ouverture de consultations élargies sur les priorités de la BnF

Contacts : cgt@bnf.fr ; fsu@bnf.fr ; sud@bnf.fr ; lecteurs.ca.bnf@gmail.com ; alubnf@gmail.com

Sur Internet : Section SUD Culture de la BnF